On retrouve dans la lignée des Cavrois, une habitude qui consistait à donner au fils aîné le prénom de son père.
D'où vient cette tradition ?
Les familles nobles pratiquaient souvent au Moyen-Âge la
transmission récurrente de certains prénoms. Une répétition qui rendait
difficile, voire impossible, le décompte des générations et donnait ainsi
l’impression qu’elles étaient d’ancienneté immémoriale, présentes depuis la
nuit des temps dans leur fief.
Dans ces " généalogies immobiles ", la famille se reproduisait
à l’identique sur plusieurs siècles. Et la seule façon de s’y retrouver, dans
les nobiliaires, était de numéroter les générations, comme pour les rois.
Cette répétition qui nous semble surprenante était partagée
jusqu’au milieu du XIXe siècle (parfois jusqu’à la Première Guerre mondiale
dans les régions les plus pauvres, le Limousin par exemple) par l’ensemble du
peuple. Il ne s’agit donc pas d’une coutume réservée aux familles
nobles, loin de là. L’enfant qui naissait, quelle que soit la situation sociale
et de fortune de sa famille, était inscrit par son prénom dans une parentèle
précise.
La tradition fait ainsi que, pendant des siècles, le fils
aîné a porté le prénom du père, la fille aînée le prénom de la mère, les
suivants les prénoms des grands-parents ou des parrains et marraines.
Les Paul Cavrois
Celui qui a commandé la Villa Cavrois à Robert Mallet-Stevens, c'est Paul Cavrois, né le 29 août 1890 et décédé en 1965, à l'âge de 75 ans. Il a eu lui-même un fils prénommé Paul, né en 1920, qui est le fils aîné de son mariage avec Lucie Vanoutryve.
Les Jean-Baptiste Cavrois
Le premier mari de Lucie Vanoutryve (ci-dessous à gauche) était Jean-Baptiste Cavrois (ci-dessous à droite), né le 19 mars 1888 et décédé en Serbie le 9 novembre 1915, à l'âge de 27 ans. Un autre Jean-Baptiste Cavrois était né de cette union en 1911.
Il faut aussi noter que si les prénoms du fils aîné étaient presque toujours ceux du père, les nombreux prénoms secondaires qui suivaient, souvent ceux des parrains et marraines, permettaient de faire la différence et d'établir une hiérarchie. Cette succession de prénom s'est perdue au fil des générations. Ainsi on trouve chez les Cavrois (quand tous les prénoms sont connus) et tous de père en fils :
- Jean Baptiste Alexandre (° 23 janvier 1774 à Coigneux + 22 novembre 1820 à Versailles) Général de Brigade du Premier Empire
- Jean Baptiste (° 5 novembre 1800 à Valenciennes + 1er mai 1844 à Roubaix) Négociant à Lille
- Jean Baptiste (° 5 novembre 1800 à Valenciennes + 1er mai 1844 à Roubaix) Négociant à Lille
- Jean Baptiste Paul Eugène (° le 20 octobre 1839 + 26 février 1900) Filateur de coton
- Jean Baptiste Auguste Eugène (° 1865)
- Jean Baptiste Auguste Eugène (° 1865)
- Jean Baptiste Léon Marie Joseph (° 1888), le frère de Paul et tué en Serbie
- Jean Baptiste (° 1911)
- Jean Baptiste, le fils du précédent (° 19??)
Les Paul Cavrois
Celui qui a commandé la Villa Cavrois à Robert Mallet-Stevens, c'est Paul Cavrois, né le 29 août 1890 et décédé en 1965, à l'âge de 75 ans. Il a eu lui-même un fils prénommé Paul, né en 1920, qui est le fils aîné de son mariage avec Lucie Vanoutryve.
Les Jean-Baptiste Cavrois
Le premier mari de Lucie Vanoutryve (ci-dessous à gauche) était Jean-Baptiste Cavrois (ci-dessous à droite), né le 19 mars 1888 et décédé en Serbie le 9 novembre 1915, à l'âge de 27 ans. Un autre Jean-Baptiste Cavrois était né de cette union en 1911.