Publications


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Livres et ouvrages   
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Les publications sont classées dans l'ordre chronologique de 1922 à 2015.

Après cette date, suite à l'ouverture au public le 13 juin, les publications qui se sont multipliées sont visibles en cliquant ici.

UNE CITE MODERNE
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Charles Massin (1922) Mille-feuille (1987)
Parution : 1922 et 1986, 1987, 2016 (rééditions)


Un recueil portefeuille a été publié par les éditions de Charles Massin, 51 rue des écoles à Paris en 1922. Il contient 32 planches en couleur reproduisant des dessins de Mallet-Stevens datés 1917 et 1921. Avec une préface de Frantz Jourdain. In-4 (327 x 225 mm). Une réédition est parue en 1987, limité à 500 exemplaires sur papier d'Arches 250 g par les presses de Mourlot, avec la participation de la Fondation Cointreau. Mille-Feuille Editeur 12 rue Saint Florentin Paris 1er.


La Galerie Fanny Guillon-Laffaille au 18 rue de Miromesnil Paris VIII, a publié en 1986, en format 180 x 235 mm et 42 pages, les 32 reproductions en noir des dessins 1921 pour une Cité Moderne. Avec un avant-propos de Fanny Guillon-Laffaille et une introduction de Jean Manusardi.

Voir les planches ici

La réédition de 2016


L'ART ET LES ARTISTES
Auteurs : Collectif
Editeur : Armand Dayot, 23 quai Voltaire Paris VIIe
Parution : Janvier 1922

La revue d'Art de France et de l'Etranger qui s'intéressait à l'art ancien, l'art moderne et l'art décoratif a publié, en 42 pages, dans son numéro 23 de janvier 1932 un sujet sur le décor cinématographique. On y trouve notamment un texte de 8 pages sur  la décoration moderne au cinéma (Mallet-Stevens,  Jourdain, etc), un texte de 9 pages sur Iacovleff et Choukhaieff, et un texte de 15 pages sur Léon Bonnat. 










LA GAZETTE DES 7 ARTS
Sous-titre : architecture, peinture, sculpture, musique, poésie, danse, cinégraphie
Auteurs :
- René Blum (Membre du comité de rédaction)
- Ricciotto Canudo (Directeur de la publication)
- Fernand Divoire (Membre du comité de rédaction)
- Waldemar-George (Membre du comité de rédaction)
- André Levinson (Membre du comité de rédaction)
- Robert Mallet-Stevens (Membre du comité de rédaction)
- Roland Manuel (Membre du comité de rédaction)
- Léon Moussinac (Membre du comité de rédaction)
Editeur : 12 rue du Quatre-Septembre Paris XIIe
Parution : 1922 - 1924 avec une périodicité bimensuelle. Ci-contre le n° 1 du 15 décembre 1922


En avril 1921, Ricciotto Canudo, celui que Jean Epstein appelle "le missionnaire de la poésie au cinéma", fonde Le Club des amis du septième art, lieu de rencontre de divers talents (parmi lesquels Stefan Zweig, Jean Cocteau, Igor Stravinsky, Blaise Cendrars, Fernand Léger, Henri Fescourt..) qui échangent d'enthousiastes propos sur les possibilités artistiques du cinéma. Le club trouve un écho de ses activités dans "La gazette des sept arts", qui naît en décembre 1922, et qui offre une tribune rêvée à l'art contemporain, sous toutes ses formes. On passe insensiblement de la peinture au cinéma, de la poésie à la danse, dans ce journal magnifiquement illustré (photographies, dessins, gravures sur bois), à la mise en page élégante et soignée. La rubrique architecture est signée Robert Mallet-Stevens, et "Le carnet du cinégraphe", Lucien Wahl. Des abonnements cumulatifs à "La gazette" et à "Cinéa" sont proposés, ce qui souligne la convergence de points de vues des deux publications. Louis Delluc collabore de temps à autre à la revue de Canudo, ainsi que Léon Moussinac, Fernand Divoire (qui réunira, après la mort de Canudo, les textes de ce dernier, dans "L'Usine aux images"), Marcel L'Herbier, Jaque Catelain, Max Jacob, Jean Epstein, etc.


Un autre numéro de La Gazette des sept arts 
avec le nom de Robert Mallet-Stevens au sommaire



Dessin de Robert Mallet-Stevens " L'architecture au Salon d'Automne " 
paru dans la Gazette des sept arts le 1er novembre 1923. 
A noter la coquille dans le nom de l'architecte.


LES ARTS DE LA MAISON
Auteurs : Robert Mallet-Stevens et Collectif
Editeur : Albert Morancé
Parution : 1923 - 1926 (7 volumes)


Choix des œuvres les plus expressives de l'architecture intérieure et de l'ameublement modernes. 7 portfolios gr. in-4 orangés d'éd. Publ. Chr. Zervos. Textes et illustration de Fr. Jourdain, Suë et Mare, A. Groult, P. Follot, Lurçat, Marinot, Eileen Gray, Ed. Brandt, Le Corbusier, P. Legrain, Maillol, Burkhalter, Mallet-Stevens, etc. 







LES CAHIERS DU MOIS - CINEMA
Auteurs : Robert Mallet-Stevens et Collectif
Editeur : Emile-Paul Frères 14 rue de l'Abbaye Paris
Parution : 1925

Les Cahiers du Mois, n°16/17, 1925 - Broché, 14 cm x 19 cm, XXIV + 256 pages + 12 photos pleine page - Textes de Jean Epstein, René Clair, Jacques Catelain, Jean Tédesco, Marcel L'Herbier, L. Landry, Gus Bofa, Germaine Dulac, Jacques Feyder, Emile Vuillermoz, Georges Charensol, M. Chomette, Robert Mallet-Stevens, A. Cavalcanti, Fernand Léger, Gustave Fréjaville, etc ; photos de Man Ray et de films de Germaine Dulac, Marcel L'Herbier, Jean Epstein.
Questionnaire sur le cinéma, les lettres et la pensée moderne auquel ont répondu Alexandre Arnoux, Cendrars, Cocteau, Crevel, Delteil, Desnos, Paulhan, Ramuz, Soupault, Supervielle, etc

DEVANTURES VITRINES INSTALLATIONS MAGASINS A L'EXPOSITION DES ARTS DECORATIFS PARIS 1925
Auteur : René Herbst
Editeur : C. H. Moreau 8 rue de Prague Paris XIIe
Parution : 1925



Planche n° 44 de " Façades et Agencements de Magasins ". L'intérieur du Pavillon du Tourisme. Mallet-Stevens, architecte. Ameublement de Françis Jourdain. Luminaire de Pierre Chareau. Photo Rep Hélio. Faucheux, Chelles. Charles Moreau éditeur 8 rue de Prague Paris XIIe
CONFERANCIA
Journal de l'Université des Annales 20e année n° 24

Parution : 1er décembre 1926



Voir la conférence de Robert Mallet-Stevens prononcée sur " Les raisons de l'Architecture Moderne dans tous les pays " publiée dans ce numéro 24 de Conferancia du 1er décembre 1926, précédé d'un préambule de Liliane Sarcey. Cliquez ici.

CONFERANCIA
Journal de l'Université des Annales 21e année n° 18

Parution : 5 septembre 1927



Voir, en cliquant ici, la conférence " Les décors et l'architecture " prononcée par Robert Mallet-Stevens reproduite dans le numéro 18 du 5 septembre 1927 de la revue Conferancia.


PRESENTATION, ETALAGES, MAGASINS, EXPOSITION, STANDS - LE DECOR DE LA RUE
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Les éditions de Parade, 12 rue Gaillon Paris
Parution : 1927



LA CONSTRUCTION MODERNE N° 24 - 1927
Auteur : Collectif
Editeur : Rue de l'Odéon Paris
Parution : 18 mars 1927
Revue hebdomadaire d'architecture



La Construction moderne - n°24 - 1927, contient sept pages sur un immeuble bd Raspail à Paris (Architecte Sauvage), cinq pages sur la villa "les genets" au Lys Chantilly (Architecte Molinié et Nicod), et un entretien de deux pages avec Robert Mallet-Stevens avec de nombreux plans et photographies en noir et blanc. 24 x 31,5 cm - 48 pages.

L'ART VIVANT
Article : Une nouvelle rue à Paris
Auteur : Jean Galletti
Editeurs : Les Nouvelles Littéraires (Revue bi-mensuelle des Amateurs et des Artistes)
Parution : 15 août 1927 (5ème année n° 64)




LE DECOR MODERNE AU CINEMA
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeurs : Charles Massin, 51 rue des écoles Paris (en 1928) Séguier (en 2003)
Parution : 1928, 1996 et janvier 2003 (réédition)


Ce livre publié en 1928, In-4 (314 x 220 mm) contient 40 planches hors texte, avec des illustrations des films suivants: Jocaste, Le Vertige (décors de Mallet-Stevens), Antoinette Sabrier (décors de Germaine Dulac), L'Inhumaine (décors de Mallet-Stevens et mobilier de Pierre Chareau), Le Diable au coeur, L'Occident, Maldone, Chou-chou, Poids-plume, Le Prince Jean, La Proie du vent, Belphégor, Le Fantôme du Moulin Rouge, Duel, Vivre, La Madone des Sleepings, Le Secret de Rosette Lambert.
Le décor au cinéma, réédité chez Séguier en 1996 (60 pages) et en 2003, dans la série Carré Ciné n° 18 est suivi de : Le décor moderne à l'écran, Les cinémas, Le cinéma et les arts, L'architecture, Le décor, Le décor moderne au cinéma, Le noir et blanc.Réunion de l'ensemble des interventions écrites sur le cinéma, plus particulièrement sur le décor de cinéma, d'un des maîtres fondateurs de l'architecture moderne, Robert Mallet-Stevens. 

ART ET DECORATION : REVUE MENSUELLE D'ART MODERNE
Auteurs : Collectif
Editeur : Editions Albert Lévy, 3 rue de l'Echelle Paris, Librairie Centrale des Beaux-Arts
Parution : Juillet 1928



LA REVUE DES VIVANTS
Auteurs : Collectif
Comment construire, comment se loger
Editeur : A Paris 85 bis Faubourg Saint Honoré (VIIIe) 
Parution : Août 1928 / Numéro spécial 2ème année N° 8




ART ET DECORATION : REVUE MENSUELLE D'ART MODERNE
Auteurs : Collectif
Editeur : Editions Albert Lévy, 3 rue de l'Echelle Paris, Librairie Centrale des Beaux-Arts
Parution : Juin 1929


Au sommaire de ce numéro d'Art et Décoration de juin 1929, illustré de nombreuses reproductions en noir :
L'affiche idéogramme moderne, par Louis Cheronnet
L'architecture intérieure de Robert Mallet-Stevens par Léon Werth
Les bas-reliefs de Jan et Joël Martel, par Raymond Cogniat
Chronique :  Expositions, concours, ventes, livres.
Avec l'annonce de la formation de l'union des artistes modernes UAM, comité directeur et liste des membres.


UNION DES ARTISTES MODERNES
Auteur : UAM
Editeur : Charles Moreau à Paris
Parution : Juillet 1929

Ce livre dont la couverture reprend la maquette de Pierre Legrain contient 24 héliogravures imprimées en bistre représentant des œuvres de Burkhalter, Chareau, Delaunay, Fouquet, René Herbst, Legrain, Mallet-Stevens, Miklos, Prouvé, dont certains figureront dans la première exposition de l'U.A.M. au Musée des Arts Décoratifs, qui se déroula au Pavillon de Marsan du 11 juin au 14 juillet 1930. In-4 (320 x 245 mm). Broché.


Premier bulletin de l'Union des Artistes Modernes paru en 1929, l'année précédant le premier salon de l'UAM qui se déroula au Pavillon de Marsan. On trouve reproduit dans ce catalogue des œuvres des artistes majeurs du XXe siècle : Charlotte Perriand, Jean Prouvé, René Herbst, les frères Martel, Gustave Miklos, Francis Jourdain, Sonia Delaunay, Pierre Chareau et bien d'autres dont Pierre Legrain qui vient de s'éteindre. Pierre Lièvre lui consacre d'ailleurs un texte qui ouvre ce catalogue et se clôt sur ces mots : " Legrain est mort : il n'y a plus de relieurs ".


Cette édition originale comprend 12 pages de texte imprimées en noir, 24 planches hors-texte d'héliogravures imprimées en bistre. Ensemble agrafées sous une couverture à dos carré dont le plat supérieur est orné de la composition que Pierre Legrain composa pour l'UAM. (315 x 245 mm).


L'ART CINEMATOGRAPHIQUE - TOME VI - LE DECOR, LE COSTUME, LE MAQUILLAGE, LA TECHNIQUE
Auteurs : Robert Mallet-Stevens (Le Décor), Boris Bilinsky (Le Costume), Maurice Schutz (Le Maquillage), A.P. Richard (La Technique).
Editeur : Librairie Félix Alcan 108 Boulevard Saint Germain Paris
Parution : 1929
Imprimeur : Presses Universitaire de France


Cette publication de 137 pages existe en édition brochée illustrée de quelques planches de photos sépia dont deux se rapportant à des décors de Robert Mallet-Stevens.




ROB MALLET-STEVENS ARCHITECTE : DIX ANNEES DE REALISATIONS EN ARCHITECTURE ET DECORATION
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Charles Massin et Cie éditeurs, 51 rue des écoles Paris
Parution : 1930


Ce livre édité par Charles Massin en 1930, In-4, de 320 x 240 mm, contient 72 planches représentant des constructions de Robert Mallet-Stevens. Avec une préface de Maurice Raynal. Les introductions sont écrites par les architectes Bonney (États-Unis), Bourgeois (Belgique), Dudok (Hollande), Margold (Allemagne), Melnikoff (URSS) et Sartoris (Italie).


CONFERANCIA
Journal de l'Université des Annales 25e année n° 22

Parution : 5 novembre 1931


O Femme, qui donc es-tu ? Et ta Maison ?

Conférence de MM. Georges Huisman et Robert Mallet-Stevens





Dans cette conférence, M. Mallet-Stevens, le célèbre architecte moderne, et l'éminent historien et critique d'art M. Huisman ont en pleine liberté exprimé leur opinion sur le modernisme en art. Leur controverse obtient un éclatant succès. Tour à tour, le public applaudit, rit, proteste, approuve, s'exclame ; des « oh! » de surprise ou de joie se font entendre. C'est l'honneur de  ces  Instantanés  Modernes   qu'ils  expriment avec force les goûts et les tendances actuels.

Avec un long passage consacré à la Villa Cavrois que Robert Mallet-Stevens est en train de construire.

MALLET-STEVENS
Auteur : Léon Moussinac
Editeur : Georges Célestin Grès et Cie, 11 rue de Sèvres, Paris VIe
Parution : 1931


Dans la collection "Les artistes nouveaux" Léon Moussinac a fait paraître cet ouvrage en 1931, illustré de 32 reproductions en héliogravure. Léon Moussinac qui est écrivain, journaliste, historien et critique de cinéma français, nous donne ici le point de vue du cinéphile averti sur l'œuvre architecturale du décorateur de cinéma que fut Robert Mallet-Stevens. Cette première monographie consacrée à l'architecte porte en couverture une photographie, de la façade ouest, de la Villa Cavrois qui est en cours de finition. Dans cette série l'éditeur Georges Célestin Grès publiera plusieurs livres consacrés à des architectes et des peintres sous la direction de Georges Besson.


Page 16 dans la liste des constructions il est noté Maison de Mr C. à Roubaix en 1931. Il s'agit bien sûr de la Villa de Paul Cavrois à Croix.

Voir le livre en cliquant sur ce lien
L'ARCHITECTURE D'AUJOURD'HUI n° VIII
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Parution : Novembre 1932
"Architecture moderne", "La maison de M. C. à Croix (Roubaix)" et "Défense de l'architecture et de la décoration modernes", conférence par T.S.F. de M. Mallet-Stevens diffusée par le poste parisien le mardi 28 juin 1932


Le public français, en général, s'intéresse peu à l'architecture ; il est peu curieux, il n'analyse pas : quand c'est beau, il s'en réjouit modestement, quand c'est laid, il s'y habitue. Il vit parmi les monuments et en ignore presque tout : époque, auteurs, qualités ou défauts. S'il sait qui a écrit Le Malade imaginaire ou Les Misérables, s'il sait qui a peint La Joconde ou L'Angélus, s'il sait qui a composé Werther ou Pelléas et Mélisande, il ignore qui a conçu l'Arc de Triomphe de l'Etoile, la Porte Saint-Denis ou la colonnade du Louvre. Ça lui est égal. Dans les lycées, les programmes ne font aucune place à l'histoire de l'art ; la formation artistique de la jeunesse française a été entièrement omise ; un jeune bachelier pourra écrire plusieurs heures sur l'œuvre de Sedaine ou de Rotrou, mais il ne se doute pas qu'il y a une cathédrale à Chartres et un château à Maisons-Laffitte.
Le public français a la chance d'avoir la certitude d'évoluer devant une architecture souvent excellente et ça lui suffit. Etant sûr du passé, il est persuadé que le présent ne peut qu'être de même qualité. Il croit que les plats qu'on lui sert ont la saveur de ceux que goûtaient ses arrière-grands-parents. Et pourtant ! Le plus souvent c'est la même sauce, mais réchauffée ! La routine se fait appeler : tradition, l'insalubrité: pittoresque, la copie bête : interprétation des classiques, le désordre : fantaisie, le manque de logique: liberté. Et avec ces mensonges, le plus souvent on bâtit des caricatures, les sourires deviennent des grimaces.
Néanmoins, depuis quelques mois seulement, on paraît vouloir construire "moderne". Dieu sait si les architectes modernes ont été critiqués, insultés, ces dernières années, pour s'être permis de remplacer les toits inutiles par des terrasses et d'élargir les baies! Les terrasses, les baies en large, la suppression des décorations rapportées sont maintenant admises ; elles ne font plus l'objet d'un scandale ; et les architectes, qui se posaient malgré eux en ennemis de toute novation, ont adopté les plans nouveaux.
Et pourtant, une campagne est encore menée contre l'art moderne en général et l'architecture moderne en particulier. On comprend mal le but de ces assaillants qui, pour se renforcer aux yeux du public, se déclarent défenseurs de l'art français. En quoi l'art français ne peut-il être moderne ? A toutes les époques de notre magnifique histoire de l'art, la France fut à l'avant-garde; de grands créateurs, d'admirables artistes sont nés chez nous et ils furent des novateurs; pourquoi refuser au temps présent le droit de suivre cette tradition ? L'art moderne engendrerait le chômage ? Les statistiques prouvent exactement le contraire. Alors? L'esthétique moderne s'apparenterait à celle de l'étranger ? Mais de tous temps il en fut ainsi et si on regarde en arrière, toutes les belles époques furent internationales avec une "personnalité" locale; il en est exactement de même aujourd'hui; ce reproche ne paraît donc pas, non plus, justifié. Et comme on ne veut pas croire à la défense d'intérêts particuliers, on ne saisit plus du tout les intentions et les raisons de cette campagne violente.
Quoi qu'il arrive, indifférence de certains, haine d'autres, le progrès bouscule tout et s'il se trouve retardé dans sa marche en avant ce ne peut qu'être très temporaire. On n'arrête pas des idées par des campagnes de presse ou des insultes.

Formulons un vœu. Il serait heureux que la jeunesse apprît à connaître les styles, l'histoire de l'art, l'existence des monuments du passé, à discerner les nécessités des temps présents lesquels commandent une architecture en harmonie avec eux. Et le jour où ce résultat sera acquis, l'urbanisme, la maison, le foyer familial, l'usine, le bureau seront tout différents de ce qu'ils sont. Le législateur, le médecin, l'ingénieur seront normalement les collaborateurs de l'architecte: la demeure française existera.


LE MIROIR DU MONDE - XXXe SIECLE - NOËL 1933
Auteurs : Collectif dont Robert Mallet-Stevens
Editeur : Le Miroir du Monde - Société d’édition du Petit Parisien à Paris

Parution : 9 décembre 1933 / Numéro spécial Noël 1933


Dans ce numéro spécial, de 72 pages, de la revue « Le Miroir du Monde » paru en décembre 1933, différents auteurs ont écrit une prospective sur le trentième siècle ! Dans les pages 55 à 57 on trouve l'aspect novateur et avant gardiste de Robert Mallet-Stevens dans un article intitulé : « L'air en cage » avec des photos d'Albin Salaun, d'après des maquettes de Mallet-Stevens. « L'art décoratif, l'architecture et l'urbanisme, sous l'impulsion de plusieurs « bâtisseurs » ont revêtu un nouvel aspect, qui s'est sans cesse renouvelé, ainsi qu'en témoigne ce rapport de l'édificateur Vensternol. En 2933, que seront devenus les hommes et les choses dans un millénaire ? A ceux qui ont accepter de collaborer à cet essai d’anticipation, la plus grande latitude d’imagination a été laissée. Il a été simplement demandé de se placer dans le cadre d’une hypothèse générale optimiste.


UNE DEMEURE 1934
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Jean Michel Place - L'Architecture d'aujourd'hui
Parution : 1934 (spiralée) et février 2000 (réédition)
Réédition à l'initiative de l'Association de Sauvegarde de la Villa Cavrois

"Formulons un vœu. Il serait heureux que la jeunesse apprît à connaître les styles, l'histoire de l'art, l'existence des monuments du passé, à discerner les nécessites des temps présents lesquels commandent une architecture en harmonie avec eux. Et le jour où ce résultat sera acquis, l'urbanisme, la maison, le foyer familial, l'usine, le bureau seront tous différents de ce qu'ils sont. Le législateur, le médecin, l'ingénieur seront normalement les collaborateurs de l'architecte : la demeure française existera."


C'est par ces mots que Robert Mallet-Stevens achève le texte qui introduit la présentation de la Villa Cavrois dans le numéro de L'Architecture d'Aujourd'hui du mois de novembre 1932. Publiée entre le numéro VII consacré à Auguste Perret et le numéro IX qui commente l'hôtel Latitude 43 de Georges Henri Pingusson, la vingtaine de pages du numéro VII, décrit dans le détail, tous les aspects de la demeure jusqu'aux systèmes d'éclairage conçus par André Salomon (1).

Deux années plus tard " Une demeure 1934 " est publié. L'Architecture d'Aujourd'hui choisi une déclinaison du périodique : demi-format présenté à l'italienne, reliure spiralée, une couverture en carton fort pour protéger les pages de textes et de photographies dont le papier, la couleur, la typographie et l'impression sont au premier coup d'oeil identifiés à la revue. " Une demeure 1934 " ressemble aussi aux débuts d'une collection et d'une belle idée : un texte simple et des documents pour comprendre un édifice. La préface est signées de Jean Mistler alors Ministre des P.T.T. mais surtout ancien sous-secrétaire d'État aux Beaux-Arts. La présentation de Robert Mallet-Stevens sonne comme un manifeste : Demeure pour une famille nombreuse. Demeure pour une famille vivant en 1934 : air lumière, travail, sports, hygiène, confort, économie. Tel était le programme...

Quand Paul Cavrois, industriel du textile Roubaisien, propose à Robert Mallet-Stevens dés 1929 la conception de la maison. il rejoint le cercle très restreint des riches mécènes qui constituent les principaux commanditaires de l'architecture du mouvement moderne en France. L'architecte s'apprête à signer une de ses œuvres les plus accomplies et achève la trilogie de ses grandes demeures commencée avec la villa Noailles à Hyères (1923-1933) et la maison de Paul Poiret à Mézy (1924-1930). La recherche de relations complémentaires entre l'architecture, l'industrie et la décoration, expliquent en partie la singularité du projet. La composition, la volumétrie, la texture et la couleur du parement de brique, les espaces intérieurs, les meubles et les dispositifs techniques mettent en scène une vie domestique entre le cadre luxueux des arts décoratifs et les tendances de l'avant-garde. Au moment de la fondation de l'Union des Artistes Modernes, Mallet-Stevens exploite dans cette oeuvre totale les capacités du décor à conforter ses objectifs plastiques.


Les vingt huit pages de " Une demeure 1934 " qui célèbrent la construction se transforment rapidement en consécration internationale grâce à une large diffusion dans la presse et les ouvrages spécialisés. La réédition de ce document, devenu un incunable, survient à un moment où l'histoire mouvementée de la villa en arrive à un point critique après ces dix dernières années, de loin les plus difficiles pour l'édifice. Inaugurée en 1932, la villa est habitée dans son état initial jusqu'à la guerre. Occupée par l'armée entre 1939 et 1945, elle est, à partir de 1947, transformée par l'architecte Pierre Barbe qui, à la demande de la famille Cavrois, modifie une partie des espaces et du mobilier pendant plus de dix ans au gré de l'évolution familiale. Après le décès de madame Cavrois en 1986, la villa, alors en parfait état, est vendue à une société dont l'objectif principal est de lotir le vaste parc. La demeure, vidée de ses meubles reste à l'abandon. Les aléas des divers projets immobiliers accélèrent les dégradations, la demeure subit de nombreuses et graves détériorations. Elle est classée d'office au titre des Monuments Historiques à la fin de l'année 1990.

L'association de sauvegarde de la villa Cavrois a lutté depuis la fin de l'année 1990 contre l'amnésie chronique qui saisissait le dossier (2) en multipliant les initiatives de sensibilisation et de valorisation. La réédition de " Une Demeure 1934 " faisait partie des nécessités : un instrument documentaire pour la renaissance d'un monument qui attendait toujours une restauration digne de son intérêt.
Richard Klein
  
(1) Une photographie de la maquette de la villa Cavrois, présentée lors de la troisième exposition de l'Union des Artistes Modernes, était déjà reproduite dans la livraison de la revue des mois de janvier-février 1932. Robert Mallet-Stevens est par ailleurs membre du comité de patronage de la revue depuis le premier numéro de novembre 1930.


(2) Quelques unes des plus prestigieuses figures de l'architecture contemporaine ont soutennu l'action de l'association de sauvegarde de la villa Cavrois : Tadao Ando, Gae Aulenti, Léonardo Bénévolo, Oriol Bohigas, Mario Botta, Paul Chémétov, Giancarlo De Carlo, Christian Devillers, Norman Foster, Massimiliano Fuksas, Henry Gaudin, Herman Hertzberger, Coop Himmelblau, Steven Holl, Hans Hollein, Bernard Huet, Toyo Ito, Charles Jencks, Alexis Josic, Rob Krier, Yves Lion, Fumihiko Maki, Richard Meier, Frei Otto, Gustav Peichl, César Pelli, Dominique Perrault, Renzo Piano, Richard Rogers, Oswald Mathias Ungers, Aldo Van Eyck + et André Wogensky.

POUR L'ART MODERNE - 1934
Cadre de la vie contemporaine
Parution : UAM Paris 1934

Plaquette in-8 de 32 pages, texte imprimé en noir et rouge, écrite en collaboration avec Louis Cheronnet et constituant le manifeste de l'Union des Artistes Modernes (UAM). 
On trouve in fine la liste des " membres actifs ", au nombre de 47 parmi lesquels Robert Mallet-Stevens, René Herbst, Pierre Chareau, Jean Prouvé, Françis Jourdain, Jean Burkhalter, A.M. Cassandre, Gustave Miklos, Rose Adler, Charlotte Perriand, Louis Sognot, Charles-Edouard Jeanneret dit Le Corbusier, Georges-Henri Pingusson, Jean Carlu, Jacques Le Chevallier, etc



LA CONSTRUCTION MODERNE N° 8 - 1934
Le IIe salon de la lumière
Auteur : Pierre E. Blanc
Editeur : Société Générale d'Imprimerie et d'Edition 17 rue Cassette Paris Gérant : R. Brisson
Parution : 25 novembre 1934
Revue hebdomadaire d'architecture




MIROIR DU MONDE PÂQUES 1936
Parution : 4 avril 1936 n° 318
Maisons, édifices et villes d'aujourd'hui



C'est dans cette revue Miroir du Monde que paraissent, le 4 avril 1936, trois photographies de la Villa Cavrois dans l'article " Tendances et problèmes de l'architecture ". Ce sont une vue aérienne (page 10), un cliché de la façade sud et une photo de la cuisine (page 11). Figure également un document concernant la rue Mallet-Stevens à Paris. A noter que la vue de la façade sud est juxtaposée avec celle de l'hôtel de ville d'Hilversum aux Pays-Bas de l'architecte Dudok (page 2).


Villa à Roubaix. M. Rob. Mallet-Stevens, architecte. Photo Michaud


Cette photo d'Albin Salaün est légendée : Cuisine à appareillage électrique. M. Rob. Mallet-Stevens, architecte


Un hôtel particulier dans le Nord de M. Rob. Mallet-Stevens. Photo Albin Salaün


La rue Mallet-Stevens, à Passy. Photo des Archives photographiques d'Art et d'Histoire


LA CONSTRUCTION MODERNE N° 39 - 1936
Auteur : Collectif
Editeur : Rue de l'Odéon Paris
Parution : 23 juin 1936
Revue hebdomadaire d'architecture


La Construction moderne - n°39 - 1936. Contient huit pages sur un poste de sapeurs-pompiers à Paris (Architecte Robert Mallet-Stevens), deux pages sur un stade olympique à Paris (Architecte Robert Mallet-Stevens) avec de nombreux plans et photographies en noir et blanc. Avec en couverture la caserne des pompiers. 24 x 31 cm - 20 pages

REVUE ACIER 1934
Auteurs : Collectif et Robert Mallet-Stevens
Editeur : OTUA (Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier)
Parution : 1934

Ce livre, In-4 format 21 x 27 cm, broché de 68 pages, avec une couverture de Cassandre, contient de nombreuses illustrations des travaux présentés au salon d'automne 1934 et au salon nautique international par l'Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier (OTUA) et l'Union des Artistes Modernes (UAM). Avec des textes, des travaux et des projets de Robert Mallet-Stevens et Pierre Chareau.







REVUE ACIER 1937
Auteurs : Collectif et Robert Mallet-Stevens
Editeur : OTUA (Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier)
Parution : 1937


Dans cette publication régulière de l'Office Technique pour l'Utilisation de l'Acier (OTUA), on découvre un numéro consacré au mobilier scolaire. Robert Mallet-Stevens conçoit un système original de sièges attachés de part et d'autre d'un axe central. L’acier est intimement lié aux débuts du design, car indissociable de la révolution industrielle.

Voir la revue ici

Tantôt l’acier, par les évolutions de sa technologie, fait avancer le design, inspire de nouvelles applications. Tantôt c’est le design, la recherche d’un nouveau concept, d’une nouvelle fonction de l’objet, qui fait progresser la technologie de l’acier. 

Avec l’industrialisation des processus de fabrication et les débuts de la production en série, le design va progressivement devenir une nécessité. Il naît du projet de synthèse entre forme et fonction, appliqué aux objets industriels.



EXPOSITION INTERNATIONALE DE 1937 - VITRAUX MODERNES
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Editions d'Art Charles Moreau, 8 rue de Prague Paris XIIe
Parution : 1938



L'ILLUSTRATION - L'HABITATION
Auteur : Collectif
Editeur : L'Illustration
Parution : 20 mai 1939



Dans l'Illustration du 20 mai 1939 parait pour la première fois une photographie en couleur de la Villa Cavrois.


L'ŒIL DE L'ARCHITECTE - MALLET STEVENS
Auteurs : Collectif - Texte de Guy Habasque
Editeur : L'Œil Revue d'Art 40 rue des Saints-Pères Paris VIIe
Parution : Numéro de Noël - Décembre 1959





ROB. MALLET-STEVENS
ARCHITECTURE, MOBILIER, DECORATION
Auteur : Action Artistique de Paris
Editeur : Philippe Sers / Vilo
Parution : 1er septembre 1986


        






















BEAUX ARTS N° 38 - ROBERT MALLET-STEVENS LE MODERN' SWING
Auteurs : Jean-Claude Garcias
Editeur : Beaux-Arts Magazine 82 rue Paul Vaillant-Couturier 92300 Levallois-Perret
Parution : Septembre 1986


A l'occasion de la célébration du centenaire de la naissance de Rpbert Mallet-Stevens, la revue Beaux Arts publie 8 pages consacré à cet architecte qualifié de modern' swing.

Voir les pages 54 à 61 de cette revue.










L'ŒIL, L'ART SOUS TOUTES SES FORMES N° 375
Auteurs : Pierre Joly et Véra Cardot
Editeur : La nouvelle Sedo S. A. Lausanne 33 avenue de la gare (Suisse)
Parution : Octobre 1986


Dans cette revue éditée en Suisse, Pierre Joly décrit la Villa Cavrois telle qu'elle apparaît en 1986 au décès de Madame Paul Cavrois. Les photographies dues à Pierre Joly et Véra Cardot sont des documents exceptionnels. En l'absence d'archives, détruites à la demande de Robert Mallet-Stevens, l'ambiance de cette villa, est restituée, avant qu'elle ne connaisse une période très tourmentée. Ce sont 6 pages d'une très grande importance historique.




L'ESTAMPILLE : OBJETS D'ART ET HISTOIRE DE L'ART N° 216 - LE MOBILIER DE MALLET-STEVENS
Auteurs : Jean François Pinchon
Editeur : Archéologia S. A. 25 rue Berbisey 21000 Dijon
Parution : Juillet / août 1988


Architecte de génie du début du XXe siècle, rare représentant français du style international, Mallet-Stevens fut aussi un créateur de mobilier original et talentueux. En 12 pages, Jean-François Pinchon nous dévoile le le merveilleux mobilier art déco créé par cet architecte. Dans la première moitié du XXe siècle, s'épanouit le style international incarné par le Bauhaus, le constructivisme russe ou le mouvement hollandais de Stijl, qui tend à instituer un nouvel ordre architectural mettant en œuvre toutes les possibilités du béton armé et de l'industrie. Robert Mallet-Stevens sera avec André Lurçat et Le Corbusier un des rares protagonistes français de ce courant. Célébré comme architecte, il a aussi laissé des meubles et des ensembles décoratifs caractérisés par un vocabulaire très personnel et empreints d'une grande élégance.



MALLET-STEVENS LA VILLA NOAILLES
Auteurs : Cécile Briolle, Agnès Fuzibet et Gérard Monnier.
Editeur : Parenthèses
Collection : Monographie d'architecture
Parution : 1er juin 1990 et 2013 (réédition)


Un premier livre co-écrit consacré à la Villa Noailles en 119 pages. L'architecte moderne peut faire autre chose qu'un bloc compact ; il peut jouer avec une succession de cubes monolithes. La décoration rapportée n'a plus de raison d'être. Ce ne sont plus quelques moulures gravées dans une façade qui accrocheront la lumière, c'est la façade entière. L'architecte sculpte un bloc énorme : la maison. Les saillies, les décrochements rectilignes formeront de grands plans d'ombres et de lumière... Surfaces unies, arêtes vives, courbes nettes, matières polies, angles droits, clarté, ordre. C'est la maison logique et géométrique de demain.


ROB. MALLET-STEVENS
ARCHITECTURE, FURNITURE, INTERIOR DESIGN
Auteur : Jean-François Pinchon
Editeur : Pinchon
Parution : 10 avril 1991



ROB MALLET-STEVENS ARCHITECTE
Auteur : Collectif
Editeur : Editions des Archives d'Architecture Moderne
Parution : janvier 1998


En 400 pages, la première monographie exhaustive sur un des architectes les plus controversés du Mouvement Moderne en France. Robert Mallet-Stevens n'est pas un "converti" au Style International. Il n'y est pas davantage venu, comme nombre de ses collègues modernistes, par le biais, au lendemain de la première guerre, de préoccupations liées à la reconstruction rationnelle des villes et villages détruits. Son itinéraire passe par l'épuisement du style "Sécession" dont il fut un adepte fervent et doué. Mallet-Stevens, rappelons-le, effectua de fréquents séjours à Bruxelles dans l'hôtel particulier construit de 1904 à 1909 par l'architecte viennois Josef Hoffmann pour des proches parents.

Sommaire :
  • L'exigence de l'architecture, par Dominique Deshoulières et Hubert Jeanneau
  • The demands of architecture, by Dominique Deshoulière and Hubert Jeanneau
  • Case "vitesse" et coin obscur, par Fernando Montes
  • "Speed" box and dark corners, by Fernando Montes
  • Robert Mallet-Stevens, architecte d'intérieur, par Yvonne Brunhammer
  • Robert Mallet-Stevens, as interior architect, by Yvonne Brunhammer
  • Robert Mallet-Stevens et le cinéma, 1919-1929, par Michel Louis
  • Robert Mallet-Stevens and the cinema, 1919-1929, by Michel Louis
  • Illustrations
  • Mallet-Stevens opinions
  • Mallet-Stevens opinions
  • L'exposition de l'école Spéciale d'Architecture, article inédit de Le Corbusier
  • The Ecole Spéciale d'Architecture exhibition, article by Le Corbusier (unpublished)
  • Description par le Vicomte de Noailles de la construction de sa villa à Hyères
  • Description by the Viscount de Noailles of the construction of his villa in Hyères
  • Biographie
  • Livres et textes publiés par Mallet-Stevens
  • Mallet-Stevens, projets et réalisations
D'ARCHITECTURES : MALLET-STEVENS UNE VILLA A L'ABANDON
Auteurs : Isabelle Cazes
Parution : Juillet - Août 1993 (pages 34 et 35)


BEAUX-ARTS MAGAZINE N° 148
Auteur : Jean-Claude Garcias
Editeur : Beaux-Arts Magazine 33 avenue du Maine Paris
Parution : Septembre 1996




LE DECOR AU CINEMA - CARRE CINE N° 18
Auteur : Robert Mallet-Stevens
Editeur : Séguier
Parution : 1er décembre 1996

Au sommaire de cet ouvrage de 62 pages : Le décor moderne à l’écran, Les cinémas, Le cinéma et les arts, L’architecture, Le décor, Le décor moderne au cinéma, Le noir et blanc.Réunion de l’ensemble des interventions écrites sur le cinéma, plus particulièrement sur le décor de cinéma, d’un des maîtres fondateurs de l’architecture moderne, Robert Mallet-Stevens.





AUTREMENT DIT - VILLA CAVROIS : LA VENTE EST SIGNEE

Auteur : Ludovic Finez
Editeur : Autrement-dit
Parution : 27 juillet 2001 - n°444



Voir l'article





ROBERT MALLET-STEVENS ET LA VILLA NOAILLES A HYERES
Auteurs : Jacqueline Salmon et Hubert Damisch
Editeur : Marval
Parution : Mars 2005

Si la villa Noailles telle que l'a photographiée Jacqueline Salmon, si ces images fixes n'en ont pas moins leur photogénie, au sens où l'entendaient Germaine Dullac ou Jean Epstein autant que Mallet-Stevens, il ne s'agit pas tant, de la qualité de la prise de vue ou de celle du tirage que de ce qu'y ajoute, en termes temporels autant que narratifs, la dynamique, immédiatement perceptible mais mesurable en années, liée à la ruine - désormais stoppée - des lieux et à la poussée corrélative de la végétation, autant que celle qui procède, par inférence, de la succession même de ces images et de leur enchaînement calculé : du lever du jour à la tombée de la nuit, que signale l'obscurcissement progressif du site et l'allumage en fin de course des luminaires, la promenade (je n'ai pas dit le parcours, dont la notion impliquerait un cheminement réglé) est comme rythmée par la fuite des heures. Mais ceci ne serait rien encore si cette promenade qui aura eu pour fruit une telle séquence d'images, ne renouait, dans son cours apparemment imprévisible, avec ce qui pourrait bien avoir été (j'en forme l'hypothèse au vu de ces photographies) la dynamique propre de l'ouvrage, à le viser dans son développement architectural autant que programmatique. La réussite - si c'est là le mot qui convient : disons l'efficace - de la prise de vues se mesurant à celle (la prise conceptuelle) qu'elle assure sur l'objet, dans son opération même. Ce qui doit s'entendre dans le double sens qu'autorise la syntaxe : soit qu'on ait égard à l'opération qui est le fait de la photographie, ou que l'on prête attention à ce que celle-ci donne à voir du fonctionnement d'un objet dont la ruine agit en fait comme un révélateur.

ROBERT MALLET-STEVENS " L'ŒUVRE COMPLETE "
Auteurs : Olivier Cinqualbre - Collectif
Editeur : Editions du Centre Pompidou
Parution : 1er avril 2005

En 238 pages, une présentation exhaustive de l'oeuvre d'un architecte qui marqua fortement la première moitié du XXe siècle. Influencé par Josef Hoffmann, l'architecte viennois du palais Stoclet, à Bruxelles, Mallet-Stevens se révèle, dans cet ouvrage qui réunit des archives et une iconographie pour une part inédites, un des acteurs majeurs du développement en France de l'architecture moderne. En témoignent autant ses réalisations (le château de Paul Poiret à Mézy, la Villa des Noailles à Hyères, la Villa Cavrois à Croix, le casino de Saint-Jean-de-Luz, des ateliers et des maisons bordant la rue Mallet-Stevens, une caserne de pompiers, à Paris, et une distillerie à Istanbul...) que ses participations remarquées à l'Exposition des arts décoratifs de 1925 (les arbres en ciment et le Pavillon du Tourisme), à l'Exposition internationale des arts et des techniques de 1937 (les Pavillons de la Solidarité nationale, de l'Hygiène, de l'Électricité et de la Lumière...), aux concours pour les deux musées d'art moderne du palais de Tokyo et pour l'aéroport du Bourget.

Fondateur en 1929 de l'UAM (Union des Artistes Modernes), créateur de mobilier, Mallet-Stevens fut aussi le grand décorateur, dans les années 1920, d'une vingtaine de films, dont L'Inhumaine et Le Vertige, de Marcel L'Herbier.


ROBERT MALLET-STEVENS ARCHITECTE
Auteurs : Collectif sous la direction de Jean-Pierre Lyonnet
Editeur : Alternatives 
Collection : 15 square de Vergennes
Parution : Avril 2005

En 248 pages, quinze passionnés ont donné leur sentiment sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à « visage humain ». Ce sont : Yvon Poullain, Catherine Gilbert, Andrée Putman, Jean Manusardi, Claude Parent, Yvonne Brunhammer, Jean-Pierre Lyonnet, Cécile Briolle, Jacques Repiquet, Bruno Dupont, Alain Blondel, Christine Desmoulins, Paul Smith et Vianney Aubert. Des photographies de Laurent Sully Jaulmes et plus de 300 illustrations dont des documents inédits.
Près de soixante ans après sa disparition, l'œuvre de Robert Mallet-Stevens nous permet de redécouvrir un architecte moderne, un théoricien sans dogme, à des lieues de l'image du dandy parisien qu'on lui attribue. Durant sa courte carrière - une vingtaine d'années et autant d'édifices bâtis entre les deux guerres - Mallet-Stevens s'est opposé à l'académisme des Beaux-Arts, tout en gardant, par ailleurs, ses distances avec « la machine à habiter » chère à Le Corbusier.
Sa filiation obligée avec le « style international » résume arbitrairement un parcours personnel atypique, homogène et libre. Choyé par une clientèle aisée et progressiste, écarté des commandes publiques, ignoré des industriels, Robert Mallet-Stevens a doté la France de quelques chefs-d'œuvre de l'architecture privée qui ont rejoint sans peine l'histoire de l'architecture moderne, sans pour autant bénéficier de la protection inhérente à cette reconnaissance tardive. Dès sa première commande importante, la villa Noailles à Hyères, en 1923, l'artiste élabore un vocabulaire esthétique cohérent : complexité des volumes, nudité des surfaces et larges ouvertures se combinent en un savant jeu de cubes où règnent l'air et la lumière. Ses réalisations suivantes, la villa Poiret à Mézy-sur-Seine (1924), le garage Alfa-Roméo de la rue Marbeuf (1925), l'hôtel Barillet (1932), la villa Cavrois à Croix (1932) illustrent avec éloquence le but de ses recherches. Par ailleurs, il signe à Paris, en 1927, un ensemble unique de cinq maisons constituant la rue qui porte son nom. Ce manifeste cubiste, dont l'élégance a été gommée par des transformations drastiques, est aujourd'hui considéré comme une œuvre majeure de l'architecture du XXe siècle. Treize passionnés, venus de tous horizons - architectes, designers, journalistes ou historiens - se sont réunis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à « visage humain ».

MALLET-STEVENS : LES TEMPS MODERNES
Auteur : Laurence Mouillefarine
Editeur : Madame Figaro n° 1079 Cahier National n° 4
Parution : 29 avril 2005


A l'occasion de la rétrospective au Centre Pompidou, de nombreux articles sont parus dans la presse grand public. C'est ainsi que 4 pages ont rendu hommage à Robert Mallet-Stevens dans le numéro 1079 de Madame Figaro. Des villas, mais aussi du mobilier et des décors de film ... Soixante ans après sa disparition, le Centre Pompidou lui consacre une rétrospective. On y apprend que l'architecte Robert Mallet-Stevens ne manquait ni d'air ni de lumière. Eloge béton.




BEAUX-ARTS MAGAZINE NOUVELLE FORMULE N° 251
Auteur : Gilles De Bure
Editeur : Beaux-Arts SAS Magazine 33 avenue du Maine Paris
Parution : Mai 2005
















CONNAISSANCE DES ARTS : LES PLUS BELLES VILLAS ART DECO DE MALLET-STEVENS
Auteurs : Collectif
Editeur : Connaissance des Arts
Parution : 27 mai 2005





HECTOR GUIMARD ROBERT MALLET-STEVENS VILLAS MODERNES
Auteurs : Richard Klein avec la collaboration de Gilles Maury
Editeur : Ministère Education Nationale Recherche (desco)
Collection : Baccalauréat Arts plastiques Scérén
Parution : Juin 2005


Le dossier de 68 pages « Hector Guimard, Robert Mallet-Stevens. Villas modernes » est composé de trois parties. La première s’attache à déterminer les permanences de la villa du point de vue du type architectural depuis l’Empire romain jusqu’à la période contemporaine. L’idéalisation de la campagne, l’exaltation du site, l’expression du mode de vie, l’ostentation et l’autonomie de la forme architecturale sont, en effet, des caractères permanents du type de la villa s’adaptant à l’époque, aux tendances et aux transformations sociales. Pour Hector Guimard comme pour Mallet-Stevens, la villa a été un programme idéal. Issues de la rencontre du désir d’architecture d’un commanditaire avec un architecte soucieux d’exprimer l’état de sa pensée sur la pratique, les villas les plus emblématiques des deux architectes ont été choisies pour illustrer les deux autres parties du dossier. L’histoire de ces édifices permet de développer l’ensemble des aspects pédagogiques en prenant appui sur une grande variété documentaire classée de manière thématique. La genèse, la conception, la plastique, les usages, les représentations ainsi que le devenir patrimonial de ces réalisations essentielles des deux architectes fournissent des outils d’analyse et de compréhension de l’architecture et des variations stylistiques de la villa moderne entre la période de l’Art nouveau et celle de l’entre-deux-guerres en France.

CHANTIERS ACTUALITES MONUMENTAL 2009
Auteurs : Collectif
Editeur : Editions du Patrimoine
Parution : 27 janvier 2010


En 127 pages, ce 2ème numéro 2009 de la revue Monumental est consacré à l'actualité des chantiers monuments historiques, en particulier les principales opérations récentes de restauration, réhabilitation et reconversion de bâtiments du XXe siècle.
Cette deuxième livraison de l’année 2009 démontre encore la diversité des chantiers monuments historiques qui viennent de s’achever et dont il est ici rendu compte, avec une place particulière allouée au patrimoine du XXe siècle. Le dossier est en effet consacré pour l’essentiel aux principales opérations récentes de restauration, réhabilitation et reconversion de bâtiments de l’entre-deux guerres. Deux icônes du Mouvement moderne, construites entre 1926 et 1932 : la villa E-1027 à Roquebrune-Cap-Martin, par l’architecte et designer irlandaise Eileen Gray et la villa Cavrois à Croix dans le Nord, œuvre de Robert Mallet-Stevens, font l’objet de campagnes d’intervention complexes posant notamment la question de leur aménagement et de leur ouverture au public. Sujet résolu pour la maison La Roche, siège de la Fondation Le Corbusier à Paris et la Maison double du même architecte à la cité du Weissenhof (Stuttgart) dont la restauration complète s’est achevée dernièrement. Une autre problématique traitée est celle de l’adaptation de ces bâtiments du XXe siècle à de nouveaux usages, avec l’exemple de la reconversion de l’hôpital Sabourin en école d’architecture à Clermont-Ferrand. L’article sur le label Patrimoine du XXe siècle dans les régions Paca, Rhône-Alpes et Île-de-France témoigne du débat sur la reconnaissance patrimoniale des grands ensembles architecturaux des années cinquante à soixante-dix.
Les autres chantiers présentés sont, entre autres, la remarquable restauration du triptyque du Buisson ardent à la cathédrale d’Aix-en-Provence ; les travaux menés sur le rempart nord du château de Saumur, suite à son effondrement ; la spectaculaire restauration des intérieurs de l’église Notre-Dame de Bon-Secours à Nancy ; la mise en valeur des découvertes archéologiques dans l’ancien monastère de Saint-Claude et à La Charité-sur-Loire ; le projet d’ange tournant de Geoffroy-Dechaume à la Sainte-Chapelle de Paris. La question de l’adaptation d’un monument aux usages est encore évoquée avec les travaux de restauration, de mise en sécurité et d’aménagement du théâtre antique d’Arles.
Pour la partie technique et scientifique, le troisième volet du dossier, consacré à l’emploi du métal dans l’architecture et illustré par plusieurs études de cas, traite cette fois des couvertures en cuivre et en plomb. 




ROBERT MALLET-STEVENS " LA VILLA CAVROIS "
Auteur : Richard Klein
Editeur : Picard
Parution : 9 février 2011



L'étude de l'histoire de la villa Cavrois, (Robert Mallet-Stevens architecte) s'étend de 1925 à 2001. Le contexte local de la commande, l'histoire détaillée de la conception et de l'édification, l'analyse de l'édifice et de sa situation dans le contexte des années trente mettent en évidence la dimension manifeste de la réalisation ainsi que la stratégie professionnelle de Robert Mallet-Stevens dans le Nord de la France. L'usage de l'édifice est étudié dans une durée (1939-1985) qui comprend son occupation militaire, ses transformations, la réception familiale et l'historiographie. 
Le processus de patrimonialisation ; (1986-2001) comprend, de manière simultanée, la reconnaissance historique, un changement de propriétaire, la dispersion du mobilier, la dégradation matérielle et les premières protections administratives. Les aléas politico-administratifs du dossier ainsi que l'étude du caractère patrimonial de sa réception terminent le récit qui s'achève avec l'achat de l'édifice par l'État. Le récit ne néglige ni le maître de l'ouvrage ni les usagers en impliquant tous les faits et les acteurs proches et lointains de l'oeuvre proposant ainsi des perspectives méthodologiques sur l'histoire de l'architecture.  


ROBERT MALLET-STEVENS 1886 1945
Auteur : Cristiana Volpi
Editeur : Mondadori Electa
Parution :



LA MAISON DE L'ARCHITECTE
Auteurs : Peter Gossel et Gennaro Postiglionne
Editeur : Taschen France
Parution : 10 mars 2013
Pages 256 à 259 consacrées à Robert Mallet-Stevens écrites par Luisa Gatti, avec des illustrations (photos et plans) de la rue Mallet-Stevens à Paris.
      
La maison de l'architecte : 

Un gros volume relié de 480 pages, avec de riches illustrations, plans, coupes et photographies pour chaque bâtiment. Des œuvres de Alvar Aalto, Peter Behreens, Eileen Gray, Walter Gropius, Horta, Arne Emil Jacobsen, Le Corbusier, Le Meme, Mallet-Stevens, Willioam Morris, Auguste Perret, Charlotte Perriand, Jean Prouvé, Van de Velde, Otto Wagner, etc.

Le plus gros défi, quand on dessine une maison, c'est de trouver l'équilibre entre esthétisme et exigences personnelles des occupants. S'il est important que la structure reflète la vision et le style de l'architecte, le client doit aussi s'y sentir chez lui. C'est pour cette raison qu'il est particulièrement intéressant d'examiner les maisons que les architectes conçoivent pour eux-mêmes. Si les habitations reflètent la personnalité de leurs occupants, alors les maisons d'architectes font en quelque sorte figure d'autobiographies. Emplacement, agencement, style, éclairage, œuvres d'art, mobilier, chaque détail apporte sa touche à l'histoire. Chacune de ces demeures, présentées dans l'ordre alphabétique des architectes, en dit bien plus long sur celui qui l'a conçue que n'importe laquelle de ses autres réalisations.

UN CERTAIN REGARD
Auteurs : Claude Labbe
Editeur : Archibooks
Parution : 2 octobre 2013

Abécédaire de 14 années de chroniques sur l'architecture moderne et contemporaine "Un certain regard" réunit en 240 pages plus de 50 textes écrits entre 1998 et 2012 et publiés dans la revue L'Ingénieur-Constructeur. Il traite une centaine d'œuvres de l'architecture moderne et contemporaine sous le double éclairage architectural et technique. Son auteur est ingénieur féru d'architecture mais plus encore de cette relation particulière entre ingénieurs et architectes - relation qui constitue pour lui l'une des richesses du projet.

L'ouvrage est illustré par des dessins et croquis - certains inédits - des architectes dont l'œuvre est commentée. De la villa Cavrois de Mallet-Stevens aux dernières tours de Manhattan, de Ronchamp au Pavillon Noir d'Aix-en-Provence, de la tour Totem aux thermes de Vals, de la cathédrale d'Evry à Beaubourg "Un certain regard" explore chaque œuvre en puisant dans l'histoire de sa conception et la personnalité de son créateur.

Préfacé par Patrice Novarina architecte et Antoine Picon ingénieur architecte et docteur en histoire "Un certain regard" s'adresse à tous ceux que l'architecture ne laisse pas indifférents : acteurs de la construction étudiants ou simples amateurs. C'est une proposition faite au lecteur de porter à son tour un regard personnel sur des œuvres dont la beauté et la force sont parfois évidentes et parfois plus discrètes mais qui recèlent toutes une musique silencieuse toujours unique pour peu que l'on porte sur elles un certain regard.


L'ESTAMPILLE - L'OBJET D'ART N° 500 SPECIAL
Auteurs : Collectif
Editeur : Archéologia S. A. 25 rue Berbisey 21000 Dijon
Parution : Avril 2014



Dans ce numéro 500 spécial, paru en avril 2014, de " L'estampille - L'objet d'art " on peut lire une interview de Philippe Bélaval, le président du Centre des Monuments Nationaux, où il est question de la Villa Cavrois.

Voir l'interview ici










ART ET DECORATION - SPECIAL N°500 - UN CHATEAU DU XX SIECLE
Auteurs : Pascale Thuillant (reportage) et Philippe Louzon (photographies) 
Editeur : Art et Décoration
ROBERT MALLET-STEVENS - AGIR POUR L'ARCHITECTURE MODERNE
Auteur : Richard Klein
Collection : Carnets d'architectes
Editeur : Editions du Patrimoine - Centre des Monuments Nationaux
Parution : Novembre 2014


Richard Klein a présenté, après Paris, son nouvel ouvrage consacré à Robert Mallet-Stevens, dans le cadre de la superbe bibliothèque de l'Ensait à Roubaix, le jeudi 6 novembre 2014. Une parution retardée de quelques semaines en raison d’une défaillance de l’imprimeur.


Robert Mallet-Stevens (1886-1945) a été l’un des principaux acteurs de la rénovation de l’architecture et des arts décoratifs en France. Auteur d’édifices majeurs, tels la villa Noailles à Hyères, la villa Cavrois à Croix ou tous les hôtels particuliers bordant la rue qui porte son nom à Paris, il fut aussi un infatigable animateur de la scène moderne. Entre le début des années 1920 et le tournant des années 1930, sa notoriété n’a d’égale en France que celle de Le Corbusier. Architecte, décorateur, concepteur de meubles et de boutiques, d’aménagements intérieurs et de décors de cinéma, Robert Mallet-Stevens, en incarnant l’association de l’architecture et des arts appliqués en France, occupe une place à la fois emblématique et singulière dans l’histoire de l’architecture moderne. À sa mort, son œuvre tombe dans l’oubli jusqu’au milieu des années 1970. Les premiers travaux universitaires comme la rétrospective qui lui est consacrée par le centre Pompidou en 2005 montrent que la variété de l’itinéraire et des projets de Mallet-Stevens lui a permis d’aborder toutes les dimensions de la modernité pendant les années où artisanat et industrie cohabitent dans les expériences construites.



Cet ouvrage (qui est paru avec une autre jaquette cf ci-dessus) propose un regard nouveau sur Mallet-Stevens en insistant sur la pluralité de ses activités. La figure du dandy a en effet souvent occulté celle du travailleur : Mallet-Stevens écrit beaucoup, renouvelle l’architecture par le dessin, conçoit des décors de cinéma et de multiples devantures de magasins ; il expose régulièrement des bâtiments éphémères, enseigne et, au sein de l’UAM (Union des Artistes modernes), ambitionne de démocratiser les arts décoratifs modernes. L’homme comme le créateur retrouve ici toute sa stature.












CHANTIERS ACTUALITES MONUMENTAL 2014
Auteurs : Collectif
Editeur : Editions du Patrimoine
Parution : 22 janvier 2015




Ce numéro consacré à l’actualité des chantiers accorde une place particulière aux grandes opérations de restauration menées par le Centre des monuments nationaux. En 2005, le CMN s’est vu en effet confier par l’État la maîtrise d’ouvrage des travaux de conservation et de restauration des monuments ainsi que des collections dont il est affectataire.

Les travaux conduits sur les intérieurs de la villa Cavrois (Nord) – chef-d’œuvre de Mallet- Stevens qui renaît après des années d’abandon et de vandalisme – sont ici dévoilés en avant-première.

Cette publication du centre de monuments nationaux (CMN) comporte quelques pages consacrées à la restauration de la Villa Cavrois. Sont traités : La restauration des intérieurs de la villa par Michel Goutal et Béatrice Grandsard (pages 10 à 16) et le projet de matériauthèque par Elisabeth Portet et Paul-Hervé Parsy (page 17).


L'OBJET D'ART N° 511
Auteurs : Collectif
Editeur : Archéologia S. A. 25 rue Berbisey 21000 Dijon
Parution : Avril 2015




LE POINT N° 2225
Auteur : Bruno Monier-Vinard
Editeur : Le Point
Parution : 30 avril 2015