Intérieur

Le vestibule de l'entrée


Les luminaires sont dus à Jacques Le Chevalier. Trois sur quatre sont des originaux.


Les boîtes à lumière de l'entrée encadrant la double porte, qui constitue l'écran noir d'un cinéma. En ouvrant ce double battant on découvre un magnifique décor. On sait que Robert Mallet-Stevens a réalisé une vingtaine de décors de cinéma dont ceux pour "L'Inhumaine", en 1924, et "Le Vertige", en 1926, de Marcel Lherbier.


Sur la partie gauche du vestibule de l'entrée (vers l'est) on accède aux étages par un escalier de marbre, ou par l'ascenseur du à Jean Prouvé. L'alternance de la contre marche en marbre noir et de la marche en marbre blanc réalise un contraste cher à Mallet-Stevens.




Dans le hall d'entrée, le Docteur Jean-Pierre May, président de l'Association de Sauvegarde de la Villa Cavrois (ASCV) en discussion avec une responsable du Centre des Monuments Nationaux (CMN) et le Docteur Jacques Desbarbieux d'Eugénies. Cette dernière association ayant été créée pour valoriser le patrimoine architectural dont celui de Gabriel Pagnerre, le président du syndicat des architectes, ami de Rob Mallet-Stevens et de Le Corbusier.



Le hall salon et le coin cheminée


Vue plongeante sur le salon à partir de la mezzanine située 6 mètres plus haut. A travers la baie vitrée on distingue le miroir d'eau.



Le hall salon a la forme d'un cube. Ses dimensions exceptionnelles ont été restaurées à l'identique du projet de 1932. C'est après la deuxième guerre mondiale, et le décès de Mallet-Stevens survenu en 1945, que Paul Cavrois fit appel en 1948 à Pierre Barbe pour réaliser une séparation à mi-hauteur.


Le coin cheminée, en marbre jaune de Sienne, situé sur la gauche en entrant dans cette pièce. A la droite de la cheminée se trouve la porte d'accès au fumoir (en cour de restauration) et à la gauche de cet âtre la porte d'accès à la salle d'attente du bureau.



Monsieur Paul-Hervé Parsy, administrateur du Centre des Monuments Nationaux, lors d'une visite pour les adhérents de l'Association de Sauvegarde de la Villa Cavrois, devant le coin du feu en marbre jaune de Sienne. Ci-dessous Madame Stevens et le Docteur Jean-Pierre May lors d'autres visites.




Le Docteur Jacques Desbarbieux de l'association Eugénies et ASVC lors d'une visite commentée en compagnie du peintre Abel Leblanc.



Les meubles en noyer attachés au mur ont du être reproduits à l'identique. La parquet dit parquet Noël a pu être restauré à 98 % d'après l'original par la maison Noël elle-même qui est revenue 80 ans après !


Au dessus du coin feu, un hublot d'éclairage indirect du à André Salomon. Cet ingénieur électricien avait conçu l'ensemble du système d'éclairage de cette villa.


Face au coin feu, on accède à la salle à manger des parents par une porte qui se ferme grâce à une cloison mobile. Au dessus de cette ouverture on remarque une des trois baffles de haut parleur qui diffusait la TSF (Transmission Sans Fil).


Les radiateurs en fonte noir sont entourés d'une menuiserie en aluminium qui s'inspire du décor industriel.


Ce canapé vert a été reconstitué d'après des documents d'époque. Seuls les meubles fixes, irrémédiablement détruit, ont du être reproduit à l'identique. Le coloris des murs est celui d'origine. La couleur ayant pu être retrouvée à l'occasion de sondage effectué dans l'épaisseur des murs.





La salle à manger des parents



La salle à manger des parents est en marbre vert de Suède et les meubles fixes en poirier verni. Un immense miroir permettait aux convives faisant dos au parc d'avoir néanmoins la vue de celui-ci.




Au plafond un système d'éclairage en trois parties dont l'intensité pouvait être modulée en fonction de la longueur de la table. Du à André Salomon ce luminaire a pu être restauré à l'identique avec un pilotage par rhéostat comme le montre ici Monsieur Paul-Hervé Parsy, administrateur de la Villa Cavrois, au titre du Centre des Monuments Nationaux.




Lors de son ouverture exceptionnelle, en avant première, à l'occasion des Journées Européennes du Patrimoine, en septembre 2013, la Villa Cavrois a connu une affluence exceptionnelle. Près de 30 000 personnes ont pu y pénétrer, en 15 jours, alors que le Centre des Monuments Nationaux ne prévoyait que 35 000 visiteurs en année pleine à partir de 2015, lorsque la totalité de la villa sera réhabilitée. Parmi ceux-ci de gauche à droite : Alain Cadet (association Eugénies, réalisateur et journaliste à La Voix du Nord), Abel Leblanc (peintre qui a joué au bridge dans cette maison avec Madelon Cavrois), Violette Bouquet et Madame Christine Six-Joubert descendante de la famille Cavrois ... qui s'est mariée dans cette demeure, et qui a pu nous faire partager ses souvenirs avec beaucoup d'émotion.


Parmi les nombreuses rencontres que nous avons pu faire alors que nous faisions des visites commentées, à l'occasion de l'ouverture exceptionnelle en septembre 2013, celle d'un chauffeur de Madame Cavrois, qui habite toujours Croix, photographié devant le coin cheminée.




L'escalier










Régis Cauche, le maire de Croix, admire le point de vue sur le parc, de cette villa qui fait partie avec bonheur du patrimoine local au même titre que la Chapelle Sainte Thérèse toute proche.


L'ascenseur


L'ascenseur de Jean Prouvé


La pergola  



Le Docteur Jacques Ferla, trésorier de l'Association de Sauvegarde de la Villa Cavrois, avec René Cauche, le maire de Croix, découvrent les bignognes en fleurs sur la pergola du toit terrasse.



La lingerie




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