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La maison Waucquez

 

L'extérieur

Ce bâtiment est construit par Victor Horta en 1906 pour une maison de tissus en gros. Des grandes baies vitrées permettent aux acheteurs d'apprécier les coloris des tissus.

Une partie est reconvertie en temple de la bande dessinée et l'autre en restaurant, où nous avons pu faire une étape le midi. Voir ici.



Le système original de ventilation visible en façade




La ligne courbe si chère à Horta se retrouve dans les 3 dimensions de la façade du bâtiment




L'intérieur

A l'intérieur le jour une très grande verrière apporte la luminosité et le soir un candélabre central prend le relai.













La ligne dite coup de fouet est présente dans les ferronneries et les boiseries








Les céramiques au sol donnent l'illusion de la chute d'une goutte d'eau provoquant des cercles concentriques


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Art Nouveau à Bruxelles

 

Robert Mallet-Stevens à Bruxelles



Exposition : 15.11.2016  > 12.02.2017

Fondation CIVA Rue de l’Ermitage 55 / 1050 Bruxelles – Belgique
Voir le site

Heures d’ouverture : 

mardi > vendredi : 12h à 18h & samedi > dimanche : 10h30 à 18h 

Visites guidées sur réservation via arkadia : T. +32 (0)2 563 61 53

Robert Mallet-Stevens est une des figures majeures de l’architecture française de l’entre-deux-guerres. On lui doit, entre autres, la Villa Noailles à Hyères et la Villa Cavrois près de Lille, et à Paris, tous les hôtels particuliers de la rue Mallet-Stevens.



La Villa Cavrois est présente avec les clichés de Lothaire Hucki © faits avec la participation des Amis de la Villa Cavrois.

L’exposition propose un itinéraire dans l’œuvre de Mallet-Stevens illustré par des dessins, des photos, des documents historiques, du mobilier et des textiles. Elle est en outre accompagnée de conférences, de projections de films et d’animations pour enfants.

Mallet-Stevens est issu d’une prestigieuse famille belge d’artistes, de critiques et de collectionneurs : son grand-père n’est autre que le critique d’art Arthur Stevens, frère du peintre Alfred Stevens, et sa tante, Suzanne, l’épouse d’Adolphe Stoclet, commanditaire du Palais Stoclet, que le jeune Mallet-Stevens fréquentera assidûment et qui aura sur lui une influence déterminante.

Il fait ses débuts avant la Grande Guerre comme critique d’architecture, entre autres dans des revues belges, et comme décorateur d’intérieur, notamment pour de grands couturiers parisiens. Après la guerre, il se fait connaître comme décorateur de cinéma. 

En 1923, un jeune couple de mécènes d’art parisien, les Noailles, lui commande une maison d’hiver à Hyères ; ce sera la villa Noailles, futur haut-lieu de l’avant-garde artistique. C’est le début d’une carrière d’architecte qui, dans la ligne de l’esprit moderne, investira également la création de mobilier, la décoration intérieure et la réalisation de pavillons d’expositions, sans oublier son implication au sein de la mythique Union des Artistes Modernes.

Charles de Noailles et les jardins. Jalons d’un parcours entre art et botanique, prolongera cette exposition. Commanditaire de deux icônes du jardin moderniste en France – pour l’hôtel de Noailles à Paris et pour la villa Noailles à Hyères – le vicomte, passionné de botanique, est lui-même l’auteur d’un jardin exceptionnel à Grasse. En contact avec des personnalités majeures de l’architecture paysagère de son temps, il a échangé pendant plus d’un quart de siècle une importante correspondance avec René Pechère, présentée pour la première fois au public!

Exposition de la Fondation CIVA, département architecture moderne, et de la villa Noailles, Hyères.

Autour de l’exposition 

 Novembre 2016
16.11.2016
Présentation du livre Rob Mallet-Stevens. Itinéraire: Paris – Bruxelles – Hyères, en présence de ses auteurs Stéphane Boudin-Lestienne, Maurice Culot & Alexandre Mare
  • Stéphane Boudin-Lestienne est chargé de mission et co-commissaire de l’exposition permanente de la Villa Noailles.
  • Maurice Culot est architecte, urbaniste et éditeur. Historien des villes et de l’architecture, il est l’auteur de nombreux ouvrages et fondateur des Archives d’architecture moderne (Bruxelles).
  • Alexandre Mare est éditeur, commissaire d’exposition et enseignant en édition à l’Université Paris X-Nanterre. Il est co-commissaire d’exposition à la villa Noailles. 
18.11.2016
Premier ciné-club et nocturne de l’exposition


Présentation par Alexandre Mare*, commissaire d’exposition pour la Villa Noailles, des courts-métrages :

  • Les Mystères du Château de Dé, Man Ray, 1929
  • Biceps et Bijoux, Jacques Manuel, 1928
  • Vent Moderne, 2015
    Vent Moderne, Xavier Veilhan, 2015, Film HD, noir et blanc, 27’39’’; © Veilhan © Mallet-Stevens / ADAGP Paris, 2016; Courtesy Andréhn-Schiptjenko, Galerie Perrotin, Galeria Nara Roesler et 313 Art Project*Alexandre Mare est éditeur, commissaire d’exposition et enseignant en édition à l’Université Paris X-Nanterre. Il est co-commissaire d’exposition à la Villa Noailles.

Décembre 2016

4.12.2016  
Dans le cadre des activités d’Arts & publics, les Dimanches Gratuits : une visite guidée de l’exposition est organisée par Arkadia (réservation ici)

9 > 18.12.2016
TWO WEEKS BEFORE CHRISTMAS


Durant deux semaines, un marché de Noël pour les amateurs de livres s’installe à la Fondation CIVA : nombreux ouvrages déstockés ou soldés consacrés à Bruxelles, l’architecture, l’urbanisme et le paysage. Des animations pour les familles, présentations de livres par leurs auteurs et projection de films autour de l’exposition Rob Mallet-Stevens sont également au programme. 


9.12.2016
10.30 > 18.00 : Two weeks before Christmas 
16.00 : Présentation du livre Bruxelles au tableau noirL’architecture des écoles, miroir de la guerre scolaire, par son auteur Thierry Demey
La liberté de l’enseignement, recouvrant aussi bien celle d’enseigner que de choisir son école, a été inscrite dans la Constitution belge de 1831 en réaction à la mainmise de l’Etat sur l’éducation pendant les régimes français et néerlandais. C’est le début d’une guerre d’influence permanente entre cléricaux et laïcs, oscillant entre confrontation et compromis, dont le point d’équilibre mettra plus d’un siècle à être trouvé. Face à l’écrasante domination de l’école libre confessionnelle, l’école publique a dû se faire une place au forceps. Pas à pas, elle a acheté son développement en échange du soutien financier de l’Etat et des collectivités locales aux institutions catholiques, assorti d’un contrôle sur ses programmes. Le pacte scolaire (1958) a mis un terme définitif à la guerre scolaire en plaçant les deux réseaux sur pied d’égalité. Le patrimoine des écoles reflète cette opposition idéologique à la fois dans les styles adoptés et la façon de construire.  Même si elle obéit à des normes fonctionnelles d’hygiène et de confort, l’école publique sacrifie avec autant d’ardeur que l’école confessionnelle aux références historiques pour l’habillage de ses édifices. Pour la première, l’âge d’or de la Renaissance exalte les valeurs civiques, les vertus du droit et des libertés qui ont l’Antiquité revisitée pour berceau. Pour la seconde, la civilisation chrétienne médiévale conduit à revisiter les styles gothique et roman qui ont fait sa gloire.
18.30 : Visite guidée expo Mallet-Stevens (f-nl) par Arkadia (réservation ici) & Ciné-club courts métrages
  • Les Mystères du Château de Dé, Man Ray, 1929
  • Biceps et Bijoux, Jacques Manuel, 1928
  • Vent Moderne, 2015
    Vent Moderne, Xavier Veilhan, 2015, Film HD, noir et blanc, 27’39’’; © Veilhan © Mallet-Stevens / ADAGP Paris, 2016; Courtesy Andréhn-Schiptjenko, Galerie Perrotin, Galeria Nara Roesler et 313 Art Project

10.12.2016
10.30 > 18.00 : Two weeks before Christmas 
14.00 > 16.00 :  A workshop before Christmas – dès 5 ans
Les familles sont invitées à puiser leur inspiration dans le riche répertoire ornemental de la Sécession viennoise pour réaliser, à l’aide de techniques d’art plastique, des décorations de Noël uniques !  Participation aux frais : 5 euros / workshop

11.12.2016
10.30 – 18.00 : Two weeks before Christmas 
14.00 – 16.00 : A workshop before Christmas – dès 5 ans
Les familles sont invitées à puiser leur inspiration dans le riche répertoire ornemental de la Sécession viennoise pour réaliser, à l’aide de techniques d’art plastique, des décorations de Noël uniques !  Participation aux frais : 5 euros / workshop
15.00 :   Visite guidée de l’exposition Le Vicomte de Noailles et les jardins par son commissaire Eric Hennaut

26 > 30.12 .2016
Stage enfants La cité moderne réinventée – dès 8 ans
Qu’est-ce qu’une ville idéale ? Que peut-on y faire ? Pour illustrer sa Cité moderne, Mallet-Stevens a imaginé une mairie, un hôtel des voyageurs, une école, une gare, un musée, etc. En s’inspirant de cet exemple, les enfants conçoivent et créent ensemble leur cité idéale : chacun réalise la maquette d’un des bâtiments étonnants qui la compose.  130 €

Janvier 2017

2 > 6.01.2016
Stage enfants Rob l’architecte  dès 6 ans
A travers l’œuvre de Robert Mallet-Stevens, les jeunes apprentis découvrent le métier d’architecte. A leur tour, ils imaginent une villa aux allures de château moderne ou de paquebot et réalisent chacun la maquette de leur projet, à l’aide de volumes géométriques qu’ils transforment, décorent et assemblent. 130 €

15.01.2016
Activité en famille Sur les traces de Rob
Un parcours guidé ludique de l’exposition, associé à un atelier créatif, entraîne petits (dès 5 ans) et grands à la découverte de l’œuvre pluridisciplinaire de l’architecte Mallet-Stevens. 5 euros / participant Informations et réservations : kids@civa.brussels ǀ +32 2 642 24 80

Février 2017

3.02.2016
Ciné-club et nocturne de l’exposition 
  • Les Mystères du Château de Dé, Man Ray, 1929
  • Biceps et Bijoux, Jacques Manuel, 1928
  • Vent Moderne, 2015
    Vent Moderne, Xavier Veilhan, 2015, Film HD, noir et blanc, 27’39’’; © Veilhan © Mallet-Stevens / ADAGP Paris, 2016; Courtesy Andréhn-Schiptjenko, Galerie Perrotin, Galeria Nara Roesler et 313 Art Project

5.02.2016
Activité en famille Sur les traces de Rob
Un parcours guidé ludique de l’exposition, associé à un atelier créatif, entraîne petits (dès 5 ans) et grands à la découverte de l’œuvre pluridisciplinaire de l’architecte Mallet-Stevens.   5 euros / participant. Informations et réservations : kids@civa.brussels ǀ +32 2 642 24 80

Pendant toute la durée de l’exposition

  • Visite guidée adultes par Arkadia : T. +32 (0)2 563 61 53
  • Visite – atelier (6-14 ans) A la découverte d’un architecte avant-gardiste
 Au cours d’une visite interactive de l’exposition, les élèves se plongent dans l’univers de l’architecte. A l’issue du parcours, ils participent à un atelier afin de prolonger leurs découvertes de manière créative. Chacun réalise la façade d’un bâtiment à l’aide de formes géométriques à décorer, assembler et coller pour obtenir une composition originale.  80 euros (20 participants maximum, entrées comprises)
  • Une fiche-jeux accompagne les jeunes visiteurs dans leur découverte de l’exposition de manière ludique.


Une voiture Sizaire comme celle que posséda Robert Mallet-Stevens avait été présentée durant cette exposition. Voir ici plus de renseignements sur la passion de l'architecte pour l'automobile.




Itinéraires à Hyères et Bruxelles





LOTHAIRE HUCKI - DETOURS

En 1927, la photographe américaine Thérèse Bonney photographiait la rue Mallet-Stevens comme beaucoup d’autres collègues ou agences : Marc Vaux, Chevojon, L’Illustration. Sa série se distingue par une vue quasi abstraite : une contreplongée de l’escalier hélicoïdal de l’atelier des frères Martel, véritable vertige architectural. Bonney signe alors par cette figure élliptique, une des vues les plus emblématiques de l’œuvre de Mallet-Stevens. L’année suivante elle réalise à Hyères un reportage sur la villa de Noailles, publié à de nombreuses reprises. Son regard prend parfois des directions étonnantes (notamment l’escalier de la piscine) tout en restant dans les lignes tracées par l’architecte.

Lothaire Hucki a été invité non pas tant à illustrer le travail de Mallet-Stevens mais bien à dialoguer photographiquement avec lui. Il s’est tourné essentiellement sur la Villa Cavrois, à Croix, près de Lille, nouvellement restaurée et partiellement remeublée. Procédant par élimination, il enregistre des détails d’architecture, des meubles, des matières, des reflets, des ombres. Un jeu de détours qui surprend le regard et exige du spectateur un temps d’adaptation pour se situer dans l’espace, séparer l’objet réel de l’effet d’optique. Chaque image équivaut alors à un emballament, une précipitation ou pour user d’une métaphore photographique : une révélation.

Cette série a été spécialement réalisée pour Mallet-Stevens, itinéraires avec le soutien de l’association des Amis de la Villa Cavrois et l’aimable autorisation du Centre des monuments nationaux.
villacavrois.blogspot.com 






Le Centre international pour la Ville, l’Architecture et le Paysage - ou Civa -, rue de l’Ermitage à Bruxelles, a été créé en 1999. Il regroupe les activités de plusieurs ASBL toutes liées à l’histoire de l’architecture et du paysage, comme les Archives de l’architecture moderne, créées par Maurice Culot qui ont accumulé des trésors formidables sur l’architecture belge du XXe siècle, la Bibliothèque René Pechère sur les jardins, le centre Paul Duvignaud et le Fonds pour l’architecture.

Depuis quinze ans, le Civa multiplie les expositions, fait connaître l’architecture au grand public, publie des ouvrages, reçoit des chercheurs, organise des animations, etc.


ROBERT MALLET-STEVENS – ITINERAIRES L’EXPOSITION

ETAPE 1 : Villa Noailles Hyères 
1er juillet - 25 septembre 2016

Un peu plus de 10 ans après la rétrospective organisée au centre Georges Pompidou par Olivier Cinqualbre, la villa Noailles souhaite consacrer une nouvelle exposition à Robert Mallet-Stevens. Celle-ci a pour ambition de joindre à la collection qu’a constitué l’association des Amis de St-Bernard, des œuvres (meubles, dessins) empruntées à différents musées ou institutions.

Nous prendrons pour point de départ que la villa doit être considérée non comme une simple construction parmi d’autres mais comme l’expression d’un projet plus ambitieux qui réunit autour de l’architecte artistes et décorateurs qui entretiennent avec lui des valeurs communes. De Mézy à l’exposition de 1937, la villa d’Hyères entretient de nombreux parallèles avec les autres projets qui jalonnent la carrière de Mallet-Stevens ou de ses contemporains. Constructions réelles ou simples spéculations de papier, ils viennent soit s’accorder soit faire contrepoint à la villa. Ces correspondances fonctionnent comme autant de points de vue sur le rôle de l’architecte, la définition de sa sphère d’exercice, l’influence qu’il exerce. L’exposition se propose surtout d’interroger le travail de Robert Mallet-Stevens : en quoi consiste « sa » modernité, quelle nécessité trouve-t-il dans cette quête, quel apport amène-t-il à ce mouvement ? Un questionnement toujours aussi fondamental un peu plus d’un siècle après le début de sa carrière.

ETAPE 2 : Fondation CIVA, Bruxelles 
15 novembre 2016 – 15 février 2017

35 ans après la publication par les Archives d’architecture moderne du premier ouvrage consacré à Mallet-Stevens (1980), il était logique que l’exposition fasse une étape à Bruxelles à l’automne-hiver 2016-2017. Il s’agira évidemment de revenir sur les débuts de Mallet-Stevens et ses nombreux liens avec le milieu artistique belge. Premiers articles, premiers dessins, premières expositions : le jeune homme construit sa pensée esthétique à travers l’influence de la Sécession viennoise et du Japon, de ballets russes, du style directoire. On y soulignera bien évidemment la  liation avec Josef Hoffmann qui construit le palais de son oncle par alliance Adolphe Stoclet entre 1907 et 1912 mais aussi l’influence qu’il exerce par la suite dans ce pays.

A la fois monumentale et dépouillée, sculpturale et dématérialisée, s’inspirant de typologie industrielle ou proposant des détails de ferronnerie sophistiqués, l’architecture de Mallet-Stevens interroge la forme et la fonction selon un même langage plastique. Il y a là une affaire de rythme, de masses, de proportions et de jeux d’espaces qui sont à chaque fois une démonstration de l’essence même de son métier. Du dessin préparatoire à la construction, en passant par la maquette ou le meuble, le visiteur croise différentes échelles mais aussi différents états du projet, depuis le plan jusqu’à sa diffusion par la presse ou l’édition. En créant des rapprochements le parcours s’élabore non autour d’une chronologie de projets mais autour de thèmes chacun signalant un élément récurent du « vocabulaire » du créateur.


Les deux expositions comportent à chaque fois une sélection d’une trentaine d’œuvres graphiques originales et environ 25 pièces de mobiliers dont certaines inédites ou rarement montrées. Avec les photographies d’époques, les maquettes et divers documents, elles présentent au total plus de 200 pièces. Signalons que l’exposition de Bruxelles présentera un corpus différent de dessins et d’objets et que son découpage thématique sera entièrement repensé.