Le dimanche 22 mars 2015, les médias pouvaient annoncer, suite au assemblées générales de la veille, la disparition de l'ASVC (Association de Sauvegarde de la Villa Cavrois) et la création de l'AAVC (Association des Amis de la Villa Cavrois).
La date officielle du passage de témoin entre les deux associations est fixée au 30 juin. Une assemblée générale de la nouvelle association pourra alors être annoncée.
Le même article est paru également dans Nord-Eclair avec un titre différent :
Les sauveteurs de la Villa Cavrois, bientôt ses " amis ".
Vingt-cinq ans. C’est le quart de siècle qu’il a fallu pour
sauver la Villa Cavrois, ouvrage architectural exceptionnel, sur lequel pesait
la sérieuse menace d’une destruction, en raison de son état de délabrement
avancé. « On a réussi à faire échouer
deux permis de construire d’ensembles immobiliers qui devaient se tenir en lieu
et place de la villa », se rappelle
Jacques Ferla, trésorier de l’association de sauvegarde de la villa Cavrois
(ASVC). Et en juin prochain, 70 ans après la mort de son architecte Robert
Mallet-Stevens en 1945, elle va enfin rouvrir ses portes au public, sous la
forme d’un musée.
Après dix longues années de travaux sur un chantier absolument
hors normes. « Tout a été fait pour
qu’on retrouve la villa exactement identique à celle qu’a investie le couple
Cavrois en 1932. Même les vis du meuble de l’office, offert par un généreux
Américain, ont dû être refabriquées à l’identique », précise Jean-Pierre May, président de
l’association.
L’ambition d’aller un cran plus loin
C’est le souci du détail, animé par la passion d’un groupe
composé au départ d’une dizaine de militants, qui a permis au bâtiment de
retrouver son âme d’antan, si unique. Certains ont disparu pendant l’aventure,
d’autres ont pris quelques rides.
Les adhérents de l’ASVC ressentent une certaine émotion
d’avoir accompli leur mission. Et en insatiables, ils se donnent de nouveaux
objectifs, et un nouveau nom, celui d’Association des amis de la villa Cavrois
(AAVC), effectif en juillet prochain. «
Les amis de la piscine comptent 3000 adhérents », rappelle le président de l’ASVC. Un
chiffre inspirant pour les amis de la villa, qui ont en tête de plaider pour
que le maire Régis Cauche (UMP) baptise un lieu – par exemple un parc dans le
quartier Beaumont – du nom de Robert Mallet-Stevens.
Parmi ses missions, l’AAVC compte s’appuyer encore plus sur
ses nombreux partenariats, notamment avec le Centre des monuments nationaux
(CMN), administrateur de la villa, pour «
faire rayonner un monument de renommée mondiale ». Jean-Pierre May annonce la couleur :
« Nous allons travailler sur une autre
échelle désormais. »