Rétrospective

Depuis le 13 juin 2015, vous pouvez (re)découvrir, la Villa Cavrois remise dans son état de 1932, comme l'avait conçue Robert Mallet-Stevens.

Imaginons !



Nous sommes le mercredi 13 juillet 1932 dans la chambre parentale au décor en bois de palmier. Paul Cavrois découvre la Dépêche du jour, tandis que Lucie passe dans l'immense salle de bains contigüe avec son pèse personne intégré et son chauffe-peignoir électrique. Puis Lucie, rejoint son boudoir et s'installe à sa coiffeuse en sycomore. 


Paul Cavrois regagne le fumoir après un passage par son bureau, d'où il a téléphoné à son usine. Les affaires sont plus calmes en ce début d'été. Il envisage un séjour en Normandie dans la propriété de vacances, à Bauquemare dans le Calvados. 


Il s'est assuré de la présence de bûches pour une belle flambée en fin de journée, car les soirées sont parfois fraîches. Toutefois l'été s'annonce très chaud, voire caniculaire, en cette année 1932.


Les enfants rient dans la salle à manger qui leur est réservée, autour de la table en zingana, avec au mur le haut-relief des frères Martel qui évoque les différents jeux.


Les plus jeunes sont partis par l'escalier hélicoïdal oubliant un petit canon au pied d'un vase. Ils entament une partie de croquet.



Les aînés ont regagné la chambre à l'ambiance de Still pour finir un puzzle.


Tandis que du côté de l'office et de la cuisine s'affaire, Mariette, la gouvernante ... 






On entend le bruissement des pneus d'une voiture Voisin sur les dalles du garage puis les graviers de l'allée circulaire, alors que la TSF diffuse " le Boléro de Maurice Ravel ".



Georges, le majordome charge quelques bagages et fusils qui étaient entreposées au sous-sol dans la salle aux malles et la pièce de chasse, non sans avoir pris au passage un bon cru dans la vinothèque, quelques victuailles dans le garde à manger et quelques pommes dans le fruitier à côté de la chaufferie. 

Geneviève a aidé le jardinier à cueillir quelques roses et dahlias, dans l'enclos réservé pour ces fleurs coupées, elles vont égayer la salle à manger des maîtres et le grand salon.



Francis et Paul junior, passent en courant, délaissant l'ascenseur de Jean Prouvé, ils grimpent, quatre à quatre, l'escalier vers la salle de jeu où circule un train électrique.  



Agées de 9 ans, les jumelles Anette et Brigitte, se sont installées sur la pergola ensoleillée, avec leurs poupées. Mais le devoir et les devoirs les appellent, elles rejoignent la salle d'étude.


Quelques traces d'encre témoignent de leur assiduité avant un moment de détente dans la bassin de natation.


Du belvédère, situé au sommet de la villa, Paul Cavrois admire les lointains, et la plaine de Beaumont, comme de la timonerie d'un navire. Il se moque des railleries qui évoque le paquebot jaune. Dans cette pièce il a d'ailleurs disposé tout un matériel de marine avec notamment des sextants et des jumelles d'observation.



Il fait un temps superbe, comme pour le mariage de Geneviève, quelques jours plus tôt, le mardi 5 juillet, ce qui avait permis un lancer de pétales de roses, au-dessus de la propriété, depuis un aéroplane.

Paul et Lucie pense aller voir le film « La bonne aventure » de Henri Diamant-Berger, qui vient de sortir 5 juillet 1932. Un réalisateur de cinéma avec lequel Robert Mallet-Stevens a déjà collaboré comme décorateur pour « Les 3 mousquetaires ».

Pour découvrir cette villa vivante, voir à ce sujet :

 Des archives familiales en cliquant sur ce lien.