Jean-Pierre Lyonnet, (1952-2019) historien amateur et illustrateur de talent, passionné par l'architecture d'avant-guerre, et notamment par Guimard qu'il avait découvert en 1969. Collectant les documents et les témoignages sur celui qu'il considèrait comme le premier des architectes modernes et le dernier des classiques, il avait illustré un ouvrage consacré à cet artiste.
Passionné également par deux autres grands maîtres : Le Corbusier et Robert Mallet-Stevens, il se définissait avant tout comme un promeneur, adepte d’une déambulation urbaine qui lui permettait de s’imprégner des œuvres d’architectes, qu’il dessinait ou réinterprétait ensuite.
La Villa Cavrois à CroixPassionné également par deux autres grands maîtres : Le Corbusier et Robert Mallet-Stevens, il se définissait avant tout comme un promeneur, adepte d’une déambulation urbaine qui lui permettait de s’imprégner des œuvres d’architectes, qu’il dessinait ou réinterprétait ensuite.
Ses ouvrages :
- " Guimard perdu. Histoire d'une méprise "
Avec Sully-Jaulmes et Laurent Dupont Bruno. Editions Alternatives. Parution 23 octobre 2003. EAN 978-2862273280. ISBN 2862273287.
Résumé : Au début des années 1960, quelques esprits curieux, sans doute animés par une aversion tenace pour l'architecture brutale des Trente Glorieuses, crurent bon d'exhumer des tiroirs nu poète oublié, auteur de quelques immeubles pittoresques dans les sages rues d'Auteuil, à Paris et d'une gare, place de la Bastille, plus comme pour ses allures de pagode que par la signature qui y est apposée : " Hector Guimard, Architecte d'Art ". Intrigués par tant de prétention - l'appellation n'a pas de précédent dans l'histoire de l'architecture -, ils mènent de facto l'enquête et découvrent rapidement un artiste hors normes (bien au-delà du mouvement esthétique actuel il est censé appartenir : l'Art nouveau), décelant chez ce " décorateur " un authentique architecte, innovateur, protéiforme. Son succès fulgurant - l'essentiel de son œuvre a été élaborée en moins de dix ans - et sa non moins fulgurante déconvenue auprès de la critique et du public, conduiront nos chercheurs à cette triste réalité : près de la moitié des bâtiments construits par Hector Guimard sont détruits (21 sur 53) ; d'autres, condamnés par la spéculation immobilière et l'indifférence des pouvoirs publics, le seront sous leurs yeux. Etayé par des archives photographiques inédites, Guimard Perdu raconte l'histoire d'un malentendu entre lui artiste et des spectateurs distraits. Soixante ans après sa disparition, Hector Guimard est enfin considéré comme l'un des acteurs majeurs de l'architecture française du XXe siècle.
Avec Sully-Jaulmes et Laurent Dupont Bruno. Editions Alternatives. Parution 23 octobre 2003. EAN 978-2862273280. ISBN 2862273287.
Résumé : Au début des années 1960, quelques esprits curieux, sans doute animés par une aversion tenace pour l'architecture brutale des Trente Glorieuses, crurent bon d'exhumer des tiroirs nu poète oublié, auteur de quelques immeubles pittoresques dans les sages rues d'Auteuil, à Paris et d'une gare, place de la Bastille, plus comme pour ses allures de pagode que par la signature qui y est apposée : " Hector Guimard, Architecte d'Art ". Intrigués par tant de prétention - l'appellation n'a pas de précédent dans l'histoire de l'architecture -, ils mènent de facto l'enquête et découvrent rapidement un artiste hors normes (bien au-delà du mouvement esthétique actuel il est censé appartenir : l'Art nouveau), décelant chez ce " décorateur " un authentique architecte, innovateur, protéiforme. Son succès fulgurant - l'essentiel de son œuvre a été élaborée en moins de dix ans - et sa non moins fulgurante déconvenue auprès de la critique et du public, conduiront nos chercheurs à cette triste réalité : près de la moitié des bâtiments construits par Hector Guimard sont détruits (21 sur 53) ; d'autres, condamnés par la spéculation immobilière et l'indifférence des pouvoirs publics, le seront sous leurs yeux. Etayé par des archives photographiques inédites, Guimard Perdu raconte l'histoire d'un malentendu entre lui artiste et des spectateurs distraits. Soixante ans après sa disparition, Hector Guimard est enfin considéré comme l'un des acteurs majeurs de l'architecture française du XXe siècle.
- " Robert Mallet-Stevens, architecte "
Ouvrage collaboratif de passionnés unis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à "visage humain". Editions Alternatives. Parution mai 2005. Code EAN 13 : 9782862274522.
Résumé : Soixante ans après sa disparition, l'œuvre de Robert Mallet-Stevens (1886-1945) nous renvoie toujours l'implacable élégance des lignes et des formes d'un langage architectural unique et lumineux. Quinze passionnés : architectes, designers ou historiens (Christian de Portzamparc, Andrée Putman, Yvonne Brunhammer...) sont ici réunis pour croiser leurs points de vue sur celui qu'ils considérent comme un moderne à «visage humain». 236 illustrations incluant des photographies, dessins, maquettes, et des documents inédits.
Ouvrage collaboratif de passionnés unis pour croiser leurs points de vue et témoigner sur celui qu'ils considèrent comme un moderne à "visage humain". Editions Alternatives. Parution mai 2005. Code EAN 13 : 9782862274522.
Résumé : Soixante ans après sa disparition, l'œuvre de Robert Mallet-Stevens (1886-1945) nous renvoie toujours l'implacable élégance des lignes et des formes d'un langage architectural unique et lumineux. Quinze passionnés : architectes, designers ou historiens (Christian de Portzamparc, Andrée Putman, Yvonne Brunhammer...) sont ici réunis pour croiser leurs points de vue sur celui qu'ils considérent comme un moderne à «visage humain». 236 illustrations incluant des photographies, dessins, maquettes, et des documents inédits.
- " Villas modernes. Banlieu Ouest 1900-1939 "
Avec Christine Desmoulin. Editions Alternatives. Parution 14 novembre 1997. 128 pages. ISBN-10: 2862271209. ISBN-13: 978-2862271200.
Résumé : A l'aube du XXe siècle, avec pour toile de fond l'industrialisation et ses progrès techniques, une poignée d'intellectuels et d'artistes élabore une esthétique moderne réfutant les scléroses de l'académisme. Entre une clientèle éclairée et de jeunes architectes d'avant-garde se tissent des liens privilégiés qui donnent naissance à une série de villas, d'hôtels particuliers et de résidences ateliers multipliant les innovations formelles et techniques. La banlieue ouest de Paris est l'un des creusets de cette modernité. On y croise tous les grands noms de l'architecture de l'époque - Guimard, Perret, Le Corbusier, Mallet Stevens... - mais également des oeuvres surprenantes aimées de créateurs moins connus et parfois même anonymes.
- " Les Propylées de Paris (1785-1788) "
Une promenade savante au clair de lune. Claude Nicolas Ledoux. Editeur Honoré Clair. Parution 16 octobre 2013. 135 pages. ISBN / EAN978-2-918371-16-8 – 9782918371168.
Résumé : À la fin du XVIIIe siècle, les Fermiers généraux ont la charge de récolter l'impôt sur les denrées entrant dans Paris. Pour éviter les fraudeurs et les contrebandiers, l'idée de ceindre Paris d'une muraille de 24 km fait jour. C'est à l'architecte Claude Nicolas Ledoux que revient la charge d'en ériger les portes, plus connues sous le nom de propylées de Paris. En trois ans, une cinquantaine de barrières d'octroi sont édifiées. Animées par le souffle d'une architecture visionnaire, elles présentent chacune un répertoire stylistique différent. Ledoux s'illustre avec génie dans l'art de conjuguer la forme et la fonction, l'idéal et le contestable. Quatre d'entre elles sont arrivées jusqu'à nous, rescapées ayant fini par rejoindre, in fine, le panthéon de l'architecture française. Avec l'histoire des propylées, l'auteur nous convie à une promenade poétique et sensible le long des murailles de Paris ; grâce à ses illustrations originales, il nous permet la découverte d'une exceptionnelle série architecturale, restituée pour la première fois dans son intégralité.
Avec Christine Desmoulin. Editions Alternatives. Parution 14 novembre 1997. 128 pages. ISBN-10: 2862271209. ISBN-13: 978-2862271200.
Résumé : A l'aube du XXe siècle, avec pour toile de fond l'industrialisation et ses progrès techniques, une poignée d'intellectuels et d'artistes élabore une esthétique moderne réfutant les scléroses de l'académisme. Entre une clientèle éclairée et de jeunes architectes d'avant-garde se tissent des liens privilégiés qui donnent naissance à une série de villas, d'hôtels particuliers et de résidences ateliers multipliant les innovations formelles et techniques. La banlieue ouest de Paris est l'un des creusets de cette modernité. On y croise tous les grands noms de l'architecture de l'époque - Guimard, Perret, Le Corbusier, Mallet Stevens... - mais également des oeuvres surprenantes aimées de créateurs moins connus et parfois même anonymes.
Pour la première fois, grâce aux illustrations originales de Jean-Pierre Lyonnet, une soixantaine de ces créations plus ou moins célèbres sont restituées dans leur état d'origine. Les textes de Christine Desmoulin nous servant de guide, ce livre-promenade rend hommage à la fertilité architecturale de l'entre-deux-guerres...
- " Les Propylées de Paris (1785-1788) "
Une promenade savante au clair de lune. Claude Nicolas Ledoux. Editeur Honoré Clair. Parution 16 octobre 2013. 135 pages. ISBN / EAN978-2-918371-16-8 – 9782918371168.
Résumé : À la fin du XVIIIe siècle, les Fermiers généraux ont la charge de récolter l'impôt sur les denrées entrant dans Paris. Pour éviter les fraudeurs et les contrebandiers, l'idée de ceindre Paris d'une muraille de 24 km fait jour. C'est à l'architecte Claude Nicolas Ledoux que revient la charge d'en ériger les portes, plus connues sous le nom de propylées de Paris. En trois ans, une cinquantaine de barrières d'octroi sont édifiées. Animées par le souffle d'une architecture visionnaire, elles présentent chacune un répertoire stylistique différent. Ledoux s'illustre avec génie dans l'art de conjuguer la forme et la fonction, l'idéal et le contestable. Quatre d'entre elles sont arrivées jusqu'à nous, rescapées ayant fini par rejoindre, in fine, le panthéon de l'architecture française. Avec l'histoire des propylées, l'auteur nous convie à une promenade poétique et sensible le long des murailles de Paris ; grâce à ses illustrations originales, il nous permet la découverte d'une exceptionnelle série architecturale, restituée pour la première fois dans son intégralité.
Ci-dessus : Jean-Pierre Lyonnet, avec un des badges des Amis de la Villa Cavrois, lors de l'inauguration de celle-ci le vendredi 12 juin 2015 © Jacques Desbarbieux.
© Œuvres protégées par un copyright
Le portfolio de la Villa Cavrois
Le texte du portfolio
Robert Mallet-Stevens (1886-1945) est une étoile
filante qui n’a scintillé qu’une quinzaine d’années. Une bagatelle si on le
compare à Charles-Edouard Jeanneret, dit « Le Corbusier », son encombrant
confrère dont l’activité s’inscrit sur près de soixante ans, le long d’un
itinéraire riche d’un renouvellement permanent, embrassant successivement l’art
nouveau régionaliste, le cubisme scientifique et le brutalisme aride, le tout
solidement étayé par une campagne publicitaire hors du commun.
Face à ce démiurge, Mallet-Stevens s’est contenté, si l’on peut dire, d’assembler des cubes en un savant jeu de construction, où la volumétrie radicale conjugue élégance et rationalité. La villa Cavrois fut son ultime projet domestique, genre qui avait fait de lui, avec une petite douzaine de réalisations, l’un des paradigmes de l’art moderne de l’entre-deux-guerres. Privé des mécènes qui firent sa gloire – pour cause d’épargne forcée – la suite de sa carrière fut moins pérenne, son nom n’étant plus associé qu’à des aménagements de boutiques de luxe et à quelques pavillons pour expositions internationales et foires commerciales. Cela n’enlève rien à leurs qualités architecturales.
Face à ce démiurge, Mallet-Stevens s’est contenté, si l’on peut dire, d’assembler des cubes en un savant jeu de construction, où la volumétrie radicale conjugue élégance et rationalité. La villa Cavrois fut son ultime projet domestique, genre qui avait fait de lui, avec une petite douzaine de réalisations, l’un des paradigmes de l’art moderne de l’entre-deux-guerres. Privé des mécènes qui firent sa gloire – pour cause d’épargne forcée – la suite de sa carrière fut moins pérenne, son nom n’étant plus associé qu’à des aménagements de boutiques de luxe et à quelques pavillons pour expositions internationales et foires commerciales. Cela n’enlève rien à leurs qualités architecturales.
Le choix géographique ne fut pas de son fait et
il faut féliciter Monsieur Paul Cavrois, le maître d’ouvrage, d’avoir bâti sa
maison près de son lieu de travail et non dans les pins de Knokke-le-Zoute ou
au milieu des cyprès du cap d’Antibes, comme c’était la coutume en ces temps
anciens. L’architecture moderne de la première moitié du XXe siècle s’affiche
rarement en province. Pour autant, l’agglomération lilloise possède au moins
deux de ses modèles fracassants – l’autre étant la maison Coilliot (Hector
Guimard architecte, 1898). Deux, certes, c’est peu, mais c’est bien plus que
dans la plupart des grandes métropoles françaises, la région parisienne
exceptée.
Contrairement à l’usage, la Cavrois n’a pas de
prénom, les Heures Claires, le pseudonyme de la villa Savoye, n’a jamais réussi
à s’imposer. On dit la Savoye ou la Cavrois, comme on dit la Callas ou la
Tebaldi. Si l’on en croit le prospectus publié par l’auteur en 1934, la Cavrois
n’est pas une « villa ». C’est une « demeure ». La villégiature s’y est
introduite par effraction, à l’occasion d’un glissement sémantique sans gravité
pour sa réputation.
La comparaison avec la figure corbuséenne
s’impose d’elle-même : la villa Savoye était à peine achevée au moment où
Mallet-Stevens projetait la villa Cavrois.
Si la première citée arbore un coefficient
intellectuel supérieur à la moyenne, la seconde ne démérite pas et revendique
son statut de maison sentimentale. La dernière, sans doute, avant la dogmatique
« charte d’Athènes », à laquelle elle ne participe en rien. La villa Savoye fut
conçue à l’aide d’un bréviaire fameux – les cinq points d’une architecture
nouvelle – qui avait tout prévu pour une vie meilleure ici-bas, sauf les
infiltrations d’eau à répétition. Pour sa part, la villa Cavrois fut pensée
autour d’une plaquette de brique – le modèle le plus courant (22 x 5,5 x 2,5),
sur les 26 produites à cette occasion, servit d’unité de mesure pour le dessin
d’ensemble de la construction. A la machine à habiter suggérée par les cousins
Jeanneret, Mallet-Stevens préféra une habitation garnie de machines :
ascenseurs, fenêtres à guillotine, portes à coulisse, pendule et téléphone dans
toutes les pièces, comme dans un palace... ou une clinique, selon les points de
vue. C’est d’ ailleurs ce manque d’identité historique – la référence étant
la propriété bourgeoise confortable – qui lui attira les quolibets de ses
détracteurs.
Les métaphores, plus ou moins agréables,
utilisées à son endroit, témoignent de la difficulté à s’intégrer dans un
paysage classique : château, paquebot, aérogare, usine, péril jaune, pot de
moutarde. La suite est inconvenante.
Si l’influence du palais Stoclet, à Bruxelles
(Josef Hoffmann, architecte, 1911) est évidente – le jeune Mallet-Stevens y
traîna ses guêtres – le choix de la couleur vient d’un peu plus haut encore :
d’Hilversum, au Pays-Bas, où Willem Dudok en fit une grande consommation dans
ses diverses constructions. A moins que la brique jaune (Mallet-Stevens parlait
plus volontiers de ton « beige ») ne soit là que pour conjurer les lumières
graves d’un ciel flamand qui peine à projeter sur les murs les ombres décidées
chères à Claude-Nicolas Ledoux. L’éclat provient de la maison elle-même,
éblouissante démonstration dont le quartier ne peut que se féliciter.
A Croix, on est loin du phalanstère chic et
mondain, voulu par les Noailles à Hyères, ou envisagé par Paul Poiret à Mezy.
Ici, rien d’autre que la famille, nombreuse, il est vrai. Et pas d’autres
loisirs que le croquet, le tennis ou la natation, pour les moins frileux. De
l’avis même de l’un de ses jeunes occupants, rencontré peu après que la famille
a déserté l’endroit, les dimanches y étaient longs et ennuyeux. Chez les
Savoye, on a toujours l’œil sur quelqu’un, chez les Cavrois, on peut déambuler
trois jours durant sans jamais croiser personne.
L’architecture moderne, lorsqu’elle est
délaissée, n’inspire pas la compassion. Les trois chefs-d’œuvre de
Mallet-Stevens, à Hyères, à Mézy et à Croix, sont tous passés par un stade de
déliquescence avancée. Au comble de la faillite, Paul Poiret se plaignait de
posséder « les seules ruines modernes qui existent », les villas Cavrois et
Savoye, elles, n’ont pas été de belles ruines. Elles n’ont de l’intelligence et
de la beauté que flambant neuves, exemptées du romantisme qu’offrent les
abbayes cisterciennes effondrées. D’ailleurs, à peine achevée, la « demeure »
avait déjà des allures de musée. Une vocation précoce due à son auteur,
lui-même « muséifié », à 45 ans, en donnant son nom à une rue de Paris. Seul
Victor Hugo avait réussi un pareil coup de son vivant.
Après un long parcours bureaucratique, la sauvegarde
de la villa Cavrois, ardemment soutenue par une association locale, est arrivée
à terme et sa restauration est enfin achevée. Parions que les dimanches y
seront plus animés qu’autrefois.
Triptyque
Le triptyque " Les 3 villas ", de Jean-Pierre Lyonnet, qui sera visible parmi d'autres œuvres à la Villa Cavrois lors de l'exposition " Robert Mallet-Stevens. Visions graphiques " du 15 octobre 2019 au 12 janvier 2020.
La rue Mallet-Stevens à Paris
Le square de Vergennes à Paris
La terrasse de la Cité Radieuse de Le Corbusier à Marseille
Les documents de l'association des Amis de la Villa Cavrois illustrés par Jean-Pierre Lyonnet
La Carte d'adhérent
Le flyer 2017
Lors du Conseil d'Administration du vendredi 25 novembre 2016, le projet du nouveau flyer avait été dévoilé. Dans un format différent, il reprenait en première page un dessin de Jean-Pierre Lyonnet.